Les autorités européennes craignent la prolifération de fausses informations sur Facebook, Instagram et WhatsApp.
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© Unsplash / Austin Distel 𝕏
La diplomatie française fait part de son « inquiétude » suite au changement de cap brutal chez Meta. Dans une vidéo publiée ce 7 janvier, Mark Zuckerberg a en effet annoncé plusieurs mesures liées à la modération sur ses différentes plateformes, avec l’objectif de se préparer à la présidence de Donald Trump.
Parmi elles, on retrouve la fin du fact-checking aux États-Unis. Cette pratique vise à vérifier l’exactitude des informations, des déclarations ou des faits rapportés par des professionnels.
« Après l’élection de Trump en 2016, les médias traditionnels ont écrit sans relâche que la désinformation était une menace pour la démocratie. Nous avons essayé de bonne foi de répondre à ces préoccupations sans devenir les arbitres de la vérité, mais les vérificateurs de faits ont tout simplement fait preuve de trop de partialité politique et ont détruit plus de confiance qu’ils n’en ont créée, en particulier aux États-Unis », a expliqué le patron de Facebook et d’Instagram.
Il va finalement opter pour une fonctionnalité permettant aux utilisateurs d’ajouter des notes aux publications, comme ce qui a été mis en place sur un certain X… Pour l’heure, l’Union européenne n’est pas affectée par cette décision, le Digital Services Act (DSA) imposant des règles fortes pour lutter contre la désinformation ; d’ailleurs, la plateforme d’Elon Musk est dans le viseur de la Commission européenne pour, justement, avoir mis un terme au fact-checking sur son réseau social.
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Cela n’empêche pas les autorités de s’inquiéter des annonces de Mark Zuckerberg. « La liberté d’expression, droit fondamental protégé en France et en Europe, ne saurait être confondue avec un droit à la viralité qui autoriserait la diffusion de contenus inauthentiques touchant des millions d’utilisateurs sans filtre ni modération », a ainsi déclaré le porte-parole de la diplomatie française.
En parallèle, Meta a lancé une étude pour évaluer les risques de sa nouvelle mesure, conformément aux réquisitions du DSA. « Ils nous ont assuré qu’ils avaient l’intention de respecter nos règles et qu’ils avaient bien en tête cette étude d’impact, qui est en cours », a précisé Clara Chappaz, ministre déléguée chargée du Numérique.
Outre la fin du fact-checking outre-Atlantique, Meta a également décidé de modifier sa politique de modération pour mettre en avant le concept de liberté d’expression absolue, très cher à Elon Musk. Dans cette optique, l’entreprise va déménager ses équipes dédiées de la Californie au Texas.
Ces mesures risquent de laisser la porte ouverte à la prolifération de fausses informations, d’autant plus avec l’essor de l’IA, que Meta ne cesse d’intégrer directement à l’expérience utilisateur.
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