Après avoir fait mal aux Lillois, Montpellier compte sur le retour en forme de Mousa Tamari pour bondir en transition contre les Lensois. Midi Libre – JEAN MICHEL MART
Attendu à Lens, ce dimanche 8 décembre, à 15 h, le MHSC n’a pas encore récolté le moindre point loin de La Mosson.
Ce dimanche après-midi, Jean-Louis Gasset va prendre de la hauteur. À Bollaert, l’entraîneur du MHSC sera perché, presque au sommet de ces immenses escaliers, face à la tribune Marek, à côté de ses analystes vidéo. “Je le mérite” après que le “fil bleu a touché le rouge”, a-t-il expliqué cette semaine, revenant sur sa colère et son expulsion face à Lille (2-2), dimanche dernier. Elle lui a valu un match de suspension et un exil, donc, tout là-haut. Pour mieux assister au décollage à l’extérieur de son équipe ?
Avant de clôturer l’année en L1 contre Nice, ce serait une vraie affaire en Nord. Car Montpellier l’a perdu. S’il va mieux, le dernier du championnat, assuré de le rester quoi qu’il arrive cet après-midi, présente le pire bilan en déplacement : six matches, autant de défaites. Une anomalie pour la Paillade. Lors de trois des quatre dernières saisons, à l’exception de la campagne 2021-2022, elle a en effet toujours affiché un meilleur visage loin de chez elle et bâti son maintien chez les autres. Le constat a notamment été flagrant l’an passé avec sept succès hors de La Mosson, contre seulement trois entre ses murs.
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Après avoir relancé ses hommes à la maison, touché à nouveau du doigt l’esprit bien d’ici face au Losc après un succès sur Brest (3-1), Jean-Louis Gasset peut-il déjà passer à ce second dossier, celui de l’export ? La quête du déclic n’attend pas. “Il va falloir le trouver, répondait le technicien vendredi. Pour le moment, on a perdu face à deux concurrents de notre championnat mais le contenu était bon. Au Havre ou à Saint-Etienne (défaite 1-0 à chaque fois), on a eu l’occasion de prendre des points, on ne l’a pas fait. Dimanche, la marche est un peu plus haute, car Lens est une bonne équipe.”
De ces revers, en Normandie ou dans le Forez, le MHSC a ramené à chaque fois la même amertume. Celle de n’être pas si loin, voire au-dessus, mais de trébucher faute de certitudes et de confiance, avec des histoires de penalties pour entretenir sa frustration. “On a besoin que le scénario tourne en notre faveur”, implore Gasset, qui récupère peu à peu des forces vives, dont Akor Adams, à nouveau apte.
Frémissement contre Lille
Face à Lille, le coach a pu assister à un frémissement au bout d’une rencontre que sa formation a abordé comme un match hors de ses bases. Compacte dans l’axe autour d’une charnière Maksimovic-Omeragic qui a la gueule de l’emploi, appliquée pour coulisser en bloc et prête à bondir en transition avec un Mousa Tamari retrouvé. “On ne peut pas dire que c’est bien, mais on va dire que c’est mieux, note-t-il. On essaie de mieux défendre et ensuite de faire plus mal sur les contres.”
En attendant des jours meilleurs et le mercato, Montpellier va dans la bonne direction. “Le physique progresse, la confiance progresse. Les joueurs sont mieux et donc plus sûrs d’eux”, est convaincu Gasset. En un mois et demi, il a stoppé la chute. Ce dimanche, il s’agit de savoir si son équipe peut elle aussi prendre de la hauteur. Même loin de chez elle.
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