2024 a été une excellente année pour les cinéphiles. Découvrez nos coups de coeur de l’année.
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© Pathé / Warner Bros / Metropolitan FilmExport / A24 0 𝕏
Qu’il est bon d’aimer le cinéma en 2024. Au cours des derniers mois, nous avons passé (beaucoup) de temps dans les salles obscures et on peut dire qu’on a adoré cela. C’est bien simple : en 2024, il y en avait pour tous les goûts dans les salles de cinéma.
Des bons films, il y en a eu énormément cette année. Si bien qu’il a fallu débattre pour vous proposer notre sélection des meilleurs longs métrages de 2024. Nous avons pensé à tout le monde. Voici notre top des films de 2024.
Je suis une grande indécise. Pour écrire cet article, j’ai posé sur papier les films que j’ai vraiment aimé cette année. Mais quand j’ai vu que j’étais à plus de 10, j’ai compris que j’allais avoir un problème pour choisir mes 3 coups de coeur de 2024. Récemment, j’ai versé toutes les larmes de mon corps devant Le Robot sauvage, j’ai pris une claque par Dune 2 en début d’année, j’ai énormément ri devant The Fall Guy, j’ai été scotchée par Flow et j’ai parlé très longuement Challengers (que j’ai vu 2 fois) à qui voulait bien m’écouter. Et en ce moment, les musiques de Wicked sont en boucle dans ma playlist. Mais sur ma (longue) liste de films adorés en 2024, lesquels ai-je réellement envie de mettre en avant dans cette sélection ? C’était dur mais il a fallu faire un choix. Voici, selon moi, les 3 films qui ont fait battre mon cœur en 2024.
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Impossible de passer à côté du Comte de Monte-Cristo. Effectivement, il s’agit du phénomène cinématographique de cette année. En France, bien sûr, mais aussi en dehors de nos frontières. Si vous aimez les films de cape et d’épée, vous avez probablement été servi avec le revival du classique d’Alexandre Dumas porté par Pierre Niney. Moi, en tout cas, j’ai été impressionnée et je suis ressortie de la salle obscure avec la sensation d’avoir pris une claque.
Alors qu’il vient d’être promu capitaine d’un grand navire, le jeune Edmond Dantès est victime d’un complot mené par un entourage envieux et jaloux. C’est ainsi que le jour de son mariage, il est arrêté puis enfermé à tort au château d’If. Pendant plus d’une décennie ! Mais, fort heureusement, le prisonnier réussit à s’échapper et quand il réapparaît, il arbore une nouvelle identité et une apparence différente : il est désormais le comte de Monte-Cristo. Et il compte bien se venger de tous ceux qui l’ont trahi.
Décors magnifiques, costumes splendides, combats spectaculaires, acteurs impeccables, intrigue palpitante, rythme maîtrisé… Le Comte de Montre-Cristo s’est imposé comme la bonne surprise de cette année cinématographique.
Un autre film français m’a beaucoup marqué en 2024. Il s’agit des Trois Fantastiques. J’ai tout de suite été intriguée par son affiche, et ce qu’elle dégageait. J’ai eu la chance de découvrir le métrage sans avoir vu la bande-annonce. Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre et je n’ai absolument pas été déçue.
Les Trois Fantastiques nous donne rendez-vous dans une petite ville des Ardennes où vivent Max, Vivian et Tom. Ils ont 13 ans, et ils sont inséparables. Mais la vie va les mettre à rude épreuve. Entre la fermeture de la dernière usine de la ville, la sortie de prison du grand frère de Max et la colonie de vacances qu’ils cherchent à financer, cet été marque un tournant dans leurs vies respectives.
Sous sa surcouche type “film coming of age qui fleure bon l’innocence de l’adolescence et la liberté des grandes vacances à traîner avec ses potes, Les Trois Fantastiques s’offre un virage intense, plus obscur, qui m’a tenu en haleine jusqu’à la fin du générique. Les prestations de Diego Murgia, Jean Devie et Benjamin Tellier sont à saluer et on leur souhaite un bel avenir. Pour un premier long métrage, il n’y a pas à dire : Michaël Dichter a fait fort et livre une œuvre surprenante de maîtrise.
Quand il est sorti dans les salles obscures italiennes à l’automne 2023, Il reste encore demain (ou C’è ancora domani pour ceux qui maîtrisent la langue de Dante) a réussi à faire de l’ombre à Barbie et Oppenheimer. Rien que cela… Mais comme il a mis du temps à rejoindre nos vertes contrées, il se trouve dans mon top des meilleurs films de 2024.
Il reste encore demain a de quoi marquer les esprits. Se déroulant dans l’Italie d’après-guerre, le long métrage est intégralement tourné en noir et blanc.
On y suit Delia dans son quotidien morose et éreintant de mère de trois enfants et épouse d’un mari violent. Pour faire vivre sa famille dans cette Italie qui essuie les conséquences de la Seconde Guerre mondiale, elle cumule les petits boulots. Ce qui n’empêche pas son époux Ivano de s’énerver, de l’insulter et de la violenter à la moindre occasion. Mais le quotidien de Delia va changer lorsqu’elle reçoit une mystérieuse lettre, elle qui ne reçoit jamais de courrier, et que sa fille aînée annonce ses fiançailles avec Giulio. Et si elle pouvait rêver d’un avenir meilleur ?
Le long métrage s’impose comme une véritable ode à la liberté et l’émancipation. Si Il reste encore demain aborde des sujets graves et importantes, le film ne tombe jamais dans le mélo et ne fait jamais de sa protagoniste une martyre. Au contraire, Paola Cortellesi n’hésite pas à distiller de nombreux traits d’humour pour contrebalancer le tout. Finement joué ! C’est ainsi qu’Il reste encore demain est devenu le porte-étendard d’un véritable problème de société qui gangrène l’Italie (mais pas seulement). Je me devais donc de le glisser dans cette sélection.
Lire aussi – Pourquoi ce film italien aux 5 millions d’entrées est devenu un phénomène de société
Cette suite du premier volet a clairement été ma plus grosse claque de l’année au cinéma. Les reproches faits à Denis Villeneuve d’uniquement miser sur l’esthétisme sont pour moi totalement injustifiés. Au contraire, il parvient à adapter un univers particulièrement dense et à maintenir de la tension tout au long du film.
Quant aux acteurs, notamment Timothée Chalamet et Zendaya, je les trouve impeccables et il n’est pourtant pas si simple de se glisser dans la peau de leurs personnages. Connaissant la suite de la saga Dune, j’ai hâte de pouvoir visualiser cette histoire sur grand écran !
Près de neuf ans après avoir mis tout le monde d’accord avec Mad Max : Fury Road, la saga est de retour avec Furiosa. Dans ce prequel très attendu, nous retrouvons l’excellente Anya Taylor-Joy dans le rôle principal. J’avais un peu peur que le film se contente de surfer sur les bonnes recettes du précédent volet et mise à 100 % sur l’action, et ce n’est fort heureusement pas le cas.
On apprécie de voir cette héroïne monter en puissance et on comprend mieux sa destinée lors du dernier long-métrage. Finalement, et même si c’est un fiasco au niveau du box-office, cette production est vraiment une totale réussite sur le fond comme sur la forme.
Dans un contexte politique tendu, Civil War dépeint le portrait d’une Amérique plus fracturée que jamais. Une équipe de photographes et journalistes tente de rejoindre Washington, découvrant peu à peu la gravité de la situation dans le pays, en pleine guerre civile.
De son scénario à sa réalisation (façon documentaire) en passant par l’excellent jeu d’acteur (Kirsten Dunst et Wagner Moura crèvent l’écran), Civil War est sans aucun doute possible l’un des films qu’il ne fallait pas manquer en 2024.
Puisque Manon a déjà cité l’excellent Comte de Monte Cristo (que je recommande également), mon second film de l’année est aussi français. L’Amour ouf, de Gilles Lellouche, est loin d’être parfait. Certains le trouveront peut-être un peu long.
Néanmoins, la réalisation de Gilles Lellouche, qui pourra sembler brouillonne, démontre son savoir-faire derrière la caméra. Après Le Grand Bain, celui qui a fait ses armes dans des clips de rap retrouve ses premières amours, avec une mise en scène dynamique et des mouvements de caméras loin d’être conventionnels.
L’Amour ouf, c’est aussi une plongée dans la France profonde des années 80/90, celle du Nord, des terrils et des usines à charbon. Une France dans laquelle j’ai grandi, ce qui a sans doute donné cette saveur si particulière au film.
Et puisque l’on parle d’amour, celui entre les deux personnages principaux, joués par Français Civil et Adèle Exarchopoulos (amoureux à la ville comme à l’écran), transpire à chaque instant. Notre coeur bat la chamade, s’arrête, s’emballe puis se calme, au rythme d’une bande originale d’une époque que les trentenaires regrettent sans doute parfois.
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