Leurs pâtisseries en trompe-l’œil font fureur à Montpellier : la prodigieuse aventure de trois frères

C’est Salem, le plus petit des trois frères, qui officie dans la boutique de Montpellier. Midi Libre – L. D.

Le concept séduit tellement que la file d’attente devant la boutique est impressionnante. Après quelques jours de fermeture, Les P’tits frères rouvrent ce samedi 8 février avec quelques nouveautés à découvrir.

Une aventure familiale qui réunit trois frères et un concept. Salem, Amine et Nabil Adimi n’étaient pas forcément destinés à se retrouver à la tête d’une pâtisserie. “On a décidé d’ouvrir une boulangerie à Balaruc avec l’optique de ne proposer que du frais et du sain, de l’artisanat à l’état pur. En revanche, ça n’a pas forcément été facile car on n’avait pas perçu au départ qu’il aurait mieux valu être du métier.” Même si leur père avait une boulangerie quand ils étaient plus jeunes, les trois trentenaires ont dû mettre la main à la pâte au sens propre. Mais cela ne les a pas découragés, au contraire.

Pour se démarquer, Salem décide de se lancer dans la conception de pâtisseries trompe-l’œil. “On voulait innover, et on connaissait les vidéos de Cedric Grolet. Alors je me suis lancé.” Mais sans aucune qualification, il a fallu qu’il apprenne sur le tas et la tâche a été ardue.

“Je me suis formé tout seul notamment avec des tutos sur internet… Il y a eu beaucoup, beaucoup, beaucoup de ratés”, avoue-t-il en souriant. Téméraire et “avec l’aide de Charlotte notre pâtissière actuelle”, la première création voit le jour.

Boutique sur Montpellier

Depuis mi-décembre, les trois frères ont donc fait un pari fou : installer une petite boutique dans le centre de Montpellier qui ne vendra uniquement leurs pâtisseries en trompe-l’œil fabriqués à Balaruc. “Un concept qui manquait dans une ville comme Montpellier. Mais on ne s’attendait pas à un tel succès…”

200% Deposit Bonus up to €3,000 180% First Deposit Bonus up to $20,000

Dans leur échoppe, les produits sont exposés comme dans un musée. Chaque pâtisserie est présentée sous cloche avec un écran qui diffuse une vidéo sur le produit, le tout agrémenté d’une représentation picturale de l’ingrédient qui compose la création.

Et les différents parfums se vendent comme des petits pains. Une file d’attente presque incessante se forme tous les jours dans cette petite rue pourtant à l’abri des regards.

“On ouvre à 13 h en moins de 30 minutes, certaines pâtisseries sont épuisées. Et bien avant la fermeture, nous n’avons plus rien à proposer.”

Une dizaine de parfums avec des produits frais

Chaque création a été conçue avec soin et à partir de produits frais. "Ce qui nous oblige à revoir nos propositions au fil des saisons."

Café, noisette, cacahuète, citron et citron vert, la mangue, la cabosse et la passion. Dès ce samedi 8 février, la pomme, le kiwi et la noix vont venir agrandir la palette de saveurs.

C’est pour cela que la boutique a dû fermer quelques jours, pour mettre au point les nouvelles pâtisseries.

Et pour rester innovant, même pendant la fermeture, Les P’tits frères ont lancé un jeu d’énigmes sur Instagram.

Une grande chasse au trésor qui a permis à de nombreux "enquêteurs" de participer et pour certains de résoudre le vol des tableaux de la boutique.

Des produits beaux, sains et accessibles

Bien loin d’être dépassé par son succès, la pâtisserie s’empêche de produire davantage pour préserver la qualité. “Le problème c’est qu’on n’arrive pas à suivre. C’est de l’artisanat, pas de l’industrie. Il faut trois jours pour sortir 30 pièces d’un parfum, il y a plusieurs étapes pour concevoir le produit.”

Il faut dire que chaque création est fabriquée “maison” et composée de fruits frais uniquement. “Et allégée en sucre et faite avec amour”, souligne Salem. “Nous voulions des produits sains, gourmands, beaux et aussi accessibles pour que les étudiants puissent en profiter.” Et en plus d’être beaux, ils sont délicieux.

Les P’tits frères, rue Diderot. Du mardi au samedi de 13 h à 19 h. De 7,90 euros à 9,90 euros. Je m’abonne pour lire la suite