Ligue des champions : Paris renverse Manchester City (4-2) dans un match fou et reste en vie

Barcola vient d’égaliser. Neves et Hakimi exultent. L’espoir a changé de camp. MAXPPP – Le Parisien / Arnaud Journois

Menés 2-0, les Parisiens ont réussi une deuixème mi-temps de haut vol pour signer un match référence et se replacer dans la course aux barrages.

Si souvent cloué sur la croix par des “remontadas” adverses, Paris en a signé une d’anthologie, mercredi soir au Parc des Princes, pour dominer Manchester City (4-2) et rester en vie dans cette Ligue des champions avant la dernière journée. Avec 10 points avant d’aller à Stuttgart la semaine prochaine, Paris n’est pas encore tiré d’affaire mais a fait un grand pas en avant pour éviter une infamante élimination au premier tour. Surtout, il a livré un match référence qui pourrait influer sur la suite de sa saison.

200% Deposit Bonus up to €3,000 180% First Deposit Bonus up to $20,000

Le prestige du match mais aussi l’immense enjeu, entre deux clubs richissimes et ambitieux au bord de l’élimination, se voyaient partout au Parc des Princes. Lors des 45 premières minutes, City a cédé la possession du ballon comme rarement (60 % pour le PSG) et a subi vague après vague : frappe du remuant Désiré Doué (4e), tête de Joao Neves (10e), jusqu’à ce but d’Hakimi refusé par la VAR pour un morceau de genou trop avancé au départ de l’action (45e).

Dembélé change tout

On a alors craint que l’inefficacité chronique du PSG allait le perdre. Surtout quand Manchester marquait deux fois à la reprise contre le cours du jeu par Jack Grealish (50e) puis Erling Haaland (53e), en embuscade au second poteau.

Mais les hommes de Luis Enrique ont eu le mérite de réduire immédiatement le score, avec une course échevelée de Bradley Barcola qui a centré plein de sang-froid pour Démbélé (56e), ménagé en première mi-temps et entré à la reprise. Le PSG a cru encore une fois être maudit quand Doué a frappé sur la barre mais Barcola a parfaitement repris pour trouver le petit filet (60e). La soirée commençait à exhaler un parfum de légende, avec un public extatique.

Neves forte tête !

Dembélé a failli inscrire un but d’anthologie en enchaînant petit pont sur Bernardo Silva et frappe en force dans un angle fermé, repoussée par la barre transversale (70e). Manchester City était au bord du K.O. Le salut est venu d’un coup franc excentré tiré par Vitinha et c’est Joao Neves, au four et au moulin depuis le début du match, qui est sorti de sa boîte pour marquer de la tête (78e).
Malgré un inhabituel changement défenseur pour attaquant (Hernandez pour Barcola), venant de Luis Enrique, le PSG a continué de dominer le match et les excursions mancuniennes vers la surface parisienne ont été rares.

Servi par Dembélé, Ramos a manqué de faire le break (90e), bloqué par Ederson. Et comme pour finir de chasser ses démons, Paris a réussi à défendre un corner dangereux, avec une belle sortie poing levé de Donnarumma.

Sur l’action suivante, Gonçalo Ramos, entré en jeu, a profité d’une bourde défensive des Citizens pour parachever le chef-d’œuvre parisien d’un tir en lucarne (90e+3). La libération !