Lyon-MHSC : “Il y avait tout ce qu’il fallait”, “Fayad avait les larmes aux yeux”, la réaction de Jean-Louis Gasset

“Si on a le même état d’esprit et un peu d’efficacité, on pourra rêver”, voulait positiver le coach héraultais. Midi Libre – JEAN-MICHEL MART

L’entraîneur montpelliérain était logiquement déçu par le revers concédé samedi 4 décembre à Lyon à l’issue d’un match lors duquel le MHSC a fait "ce qu’il fallait".

S’il y avait un mérite dans le football, vous auriez gagné ?

Au moins un point. On aurait été déçu, en prenant un point. Vous pouvez vous imaginer, en retournant à Montpellier avec zéro point après un match comme ça… On a fait le match qu’il fallait.

On a très bien défendu, on a très bien respecté, l’état d’esprit était irréprochable. Ce qui n’avait pas été le cas en Coupe de France. Mais l’efficacité, c’est le maître-mot en football. Ça fait cinq matches que je dirige à l’extérieur avec Montpellier, on n’a toujours pas mis un but. Alors que, que ce soit à Saint-Étienne, Lens ou à Lyon, contre des équipes qui sont au départ supérieures, on les regarde dans les yeux, on les met en mal, on les met hors de position. Mais dans le dernier geste, on rate.

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Qu’avez-vous dit à Khalil Fayad qui a manqué avant de marquer contre son camp ?

Il avait la tête très basse et les larmes aux yeux. Je lui ai dit que ça s’appelait l’expérience. Qu’il n’y avait que ceux qui ne jouaient pas qui ne pouvaient pas rater des buts comme ça. Le prochain coup, il la mettra dedans parce que c’est un jeune qui a des qualités. Il s’est un petit peu relâché en croyant que c’était fait. Malheureusement, dans ce métier, tant que le ballon n’a pas touché les filets, ça ne compte pas.

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Sur quelles qualités pouvez-vous vous appuyer pour la suite ?

Il y avait tout ce qu’il fallait. On a très bien défendu, on a été agressifs, on a très bien contré. Tout ce qui a été jusqu’aux 20 derniers mètres. Après, le dernier geste, c’est la classe de chacun. Et surtout la confiance. Il faut continuer comme ça. Tout le monde nous dit cuit. OK, la semaine prochaine, on reçoit Angers. Il nous faut battre tous ceux qui jouent notre championnat. Si on a le même état d’esprit et un peu d’efficacité, on pourra rêver.

Vous aviez positionné Téji Savanier quasiment ailier gauche. Pourquoi ce choix ?

Contre une équipe très forte au milieu, il fallait tenir la balle quand on l’avait. Arnaud Nordin était blessé. On n’aurait pas pu jouer avec deux extérieurs. Le fait que Téji joue à gauche, il devait venir à l’intérieur pour amener une supériorité, une note technique, sa frappe de loin. Il l’a respecté à la lettre.

Il avait perdu le brassard. Vous l’aviez donné à Jordan Ferri. Pourquoi ce choix ? Est-il amené à durer ?

Le président a pris des sanctions la veille. On était au courant mais on n’a pas eu beaucoup de temps pour calculer. Mais vu la semaine de Jordan et le fait de jouer à Lyon, je pensais que c’était celui qui allait transmettre les valeurs qu’il fallait pour jouer ce match.

Après, jusqu’à la fin du mercato, ne sachant pas les joueurs qui peuvent nous quitter, on va se donner un temps de réflexion. Et quand le mercato sera terminé et que l’on sera au complet pour finir la saison, on prendra une décision définitive.

Quelles sont les nouvelles de Maksimovic ?

De ce que m’a dit le kiné, c’est important. Il est touché au genou, derrière la cuisse.