Coach, coéquipiers, fans mais aussi adversaires ou le grand patron de la ligue sont tous fans du Français qui dispute son deuxième match à Paris avec les San Antonio Spurs, ce samedi 25 janvier (18h).
“Ce mec est spécial, c’est un joueur exceptionnel…” Malgré la lourde défaite (140-110) le Canadien des Indiana Pacers Bennedict Mathurin ne pouvait que s’incliner devant la démonstration de Victor Wembanyama, jeudi soir dans les couloirs de Bercy. Même son de cloche pour son entraîneur, Rick Carlisle. “Victor est un grand joueur et la France peut en être fière. Il arrive à faire des choses à couper le souffle”, s’émerveillait-il à l’issue de la rencontre. Avant le match, il avait déjà dit toute son admiration pour Wemby. “Il fait preuve d’une maturité phénoménale pour un joueur de cet âge, sans parler de toutes ses compétences. S’il n’est pas le joueur défensif de l’année cette année, je serai surpris, s’enflammait Carlisle. Quel joueur ! Et il faut une préparation unique pour lui parce qu’il fait tellement de choses inhabituelles pour un gars de 2,24 m.”
Une réussite qui a séduit jusqu’à Adam Silver, le grand patron de la Ligue américaine que les performances du Français, tout autant que les marchés et les collaborations qu’il peut offrir à la NBA, ne laissent pas indifférent. “Victor a dépassé mes attentes, d’abord par son jeu sur le terrain. Il l’a démontré, mais aussi par son désir de s’engager auprès des fans”, savoure le big boss du basket américain.
200% Deposit Bonus up to €3,000 180% First Deposit Bonus up to $20,000“Victor est arrivé à point nommé pour la NBA, qui a mis en place une stratégie de développement dans le monde entier”, relève aussi Tania Ganguli, envoyée spéciale du New York Times à Paris.
“Il rend notre travail plus facile”
Grand joueur d’échecs, Wemby avait participé à des parties improvisées dans un parc de New-York à l’occasion du match de Noël. “C’est quelque chose qu’il a choisi de faire. La ligue n’a rien à voir avec cela, mais je pense qu’il aime s’engager avec les gens. En l’espace de quelques jours après cela, quelque 100 millions de personnes l’ont vu sur les médias sociaux. Cela témoigne de la popularité de Victor. Il est curieux, très cultivé, il est très ouvert sur le monde. C’est une personne unique, qui excelle dans le basket mais est connectée avec tant d’autres personnes, en raison de ses multiples facettes. Il rend notre travail plus facile”, s’enthousiasme encore Adam Silver. Troisième joueur le plus suivi sur les réseaux (après Lebron James et Steph Curry), le Français est aussi un atout marketing fort.
Une admiration qui trouve un écho parmi les fans de la franchise texane, pas peu fiers de compter le Français dans leurs rangs. “J’ai fait le voyage des États-Unis juste pour lui, lance Travis, fan des Spurs, débarqué du Texas pour assister au match de jeudi soir. On est fiers de lui, fiers de dire que l’on vient de San Antonio. Être ici, c’est aussi l’occasion de voir d’où il vient, sa culture.”
Il faut dire qu’en dehors du terrain, Wemby n’oublie pas d’où il vient. Mardi, il a inauguré des terrains de basket au Chesnay, sa ville de naissance. Et participé à la séance d’entraînement avec une cinquantaine de jeunes issus de quartier défavorisés, mercredi à Bercy.
Jeudi soir, il n’a pas déçu non plus sur le terrain. Meilleur joueur de la rencontre, il a entraîné ses coéquipiers vers une large victoire face à Indiana. Un succès important pour la suite de la saison des Texans.
“J’ai dit à Vic après le match que c’était l’un des meilleurs matchs complets que je l’avais vu jouer depuis le début de la saison, glissait son partenaire le vétéran Chris Paul (20 saisons en NBA). Avec les attentes, le fait d’être à la maison devant sa famille et ses amis, devant vous, certains joueurs peuvent se perdre dans le jeu et commencer à en faire trop. Mais qu’il a joué un grand match, des deux côtés du terrain.” La Wembamania n’a pas fini de sévir…