Nicolas Sarkozy est actuellement jugé dans l’affaire des soupçons de financement libyen, mais son anniversaire pourrait bien changer quelque chose à ses déboires judiciaires.
L’ancien président de la République Nicolas Sarkozy fête aujourd’hui, ce 28 janvier, ses 70 ans. Le septuagénaire et mari de Carla Bruni ne pourra pas souffler ses bougies comme il se doit, car il doit faire face à la justice dans le cadre de l’affaire des soupçons de financement libyen.
Déjà condamné
Enfin d’année 2024, déjà, Nicolas Sarkozy avait été définitivement condamné un an de prison ferme sous bracelet électronique pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire des écoutes. Il s’agit du dossier Bismuth. L’ex-chef de l’État avait été, le 17 mai 2023, une deuxième fois reconnu coupable d’avoir noué en 2014, au côté de son avocat historique Thierry Herzog, un “pacte de corruption” avec Gilbert Azibert, haut magistrat à la Cour de cassation, afin qu’il transmette des informations et tente d’influer sur un recours formé par Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bettencourt.
200% Deposit Bonus up to €3,000 180% First Deposit Bonus up to $20,000Un cadeau d’anniversaire attendu ?
Mais son 70e anniversaire pourrait changer la donne. En effet, selon l’article 729 du Code de procédure pénale, les personnes condamnées et âgées de plus de 70 ans peuvent faire une demande de libération conditionnelle, quelle que soit la durée de leur peine restant à effectuer, indique le Huffington Post.
Ce qui est écrit dans le Code de procédure pénale
"Lorsque le condamné est âgé de plus de soixante-dix ans, les durées de peines accomplies prévues par le présent article ne sont pas applicables et la libération conditionnelle peut être accordée dès lors que l’insertion ou la réinsertion du condamné est assurée, en particulier s’il fait l’objet d’une prise en charge adaptée à sa situation à sa sortie de l’établissement pénitentiaire ou s’il justifie d’un hébergement, sauf en cas de risque grave de renouvellement de l’infraction ou si cette libération est susceptible de causer un trouble grave à l’ordre public."
Pour l’heure, Nicolas Sarkozy doit encore être convoqué par le juge d’application des peines (JPA) au début du mois de février. L’ex-locataire de l’Élysée pourrait ainsi formuler une demande de libération conditionnelle avant même d’avoir commencé à effectuer sa peine. Un cadeau d’anniversaire qui n’est pas des moindres pour l’homme politique.
Bien qu’il puisse bénéficier de cette modalité, la demande doit être examinée, mais le Huffington Post rappelle qu’elle n’est pas forcément accordée. Le procès de l’affaire des soupçons de financement libyen pendant sa campagne présidentielle de 2007 se poursuit. Affaire à suivre…