Un couple d’agriculteurs bloquent le passage d’une station de ski dans le Puy-de-Dôme. (Illustration)-MAXPPP – Alexis Sciard
Les sportifs hivernaux de Chastreix-Sancy (Puy-de-Dôme), ne peuvent plus profiter de leurs activités depuis qu’un couple d’agriculteurs, refuse de laisser un droit de passage sur les hauteurs des montagnes. La situation ne semble pas vraiment s’arranger entre le couple et la municipalité.
C’est une situation totalement folle. À Chastreix-Sancy (Puy-de-Dôme), la neige est présente, mais aucun skieur ne peut en profiter. Un agriculteur a récemment acheté des terres sur la commune, et refuse catégoriquement d’accorder un droit de passage, permettant à skieurs et randonneurs de pouvoir profiter de la montagne, selon RTL.
200% Deposit Bonus up to €3,000 180% First Deposit Bonus up to $20,000Sous l’ancien propriétaire, un droit de passage était accordé par l’agriculteur sur ses terres pour que ces derniers puissent rejoindre les domaines skiables.
Ce nouveau couple d’agriculteurs a acheté 109 hectares de montagne. “Il n’y a plus d’accès à la montagne”, déclare le maire, Michel Babut. “On n’a pas d’autres chemins, pas d’autres choix.”
“C’est sa propriété”
Le couple d’agriculteurs, qui vit en Lozère a plus de 100 km de la station de ski, affirme être dans son droit. “Ils voudraient tout gratuitement. Moi, on ne m’a pas donné la montagne, je l’ai payé”, certifie un membre du couple. Ces derniers ont également installé des barbelés et des caméras de surveillance.
“C’est sa propriété. Ce n’est plus accessible. Interdit”, résume Michel Labut. Pourtant, le périmètre en question n’est pas immense, “la largeur est de 400 mètres à peu près”, souligne l’édile, d’après TF1.
“Je dors très peu en ce moment. Ça me rend fou […] Je ne pense qu’à ça”, confie Dominique, proposant balades en chien de traîneau, qui est désormais obligé de descendre plus bas. Pourtant, la zone au cœur du litige est minime, “la largeur est de 400 mètres à peu près”, selon l’édile.
Une pétition lancée
Un collectif, Touche pas à mon Sancy, a lancé une pétition qui déjà récolté plus de 5 000 signatures. Ce dernier souhaite un droit de passage hivernal, mais également tout au long de l’année