Dans un entretien au Parisien, la ministre des Comptes publics assure que le budget 2025, qu’elle espère arriver à finaliser, prévoira en revanche des hausses d’impôts pour les grandes entreprises.
À compter de ce lundi 6 janvier, Amélie de Montchalin, la nouvelle ministre des Comptes publics, commencera à recevoir tous les partis politiques pour tenter de finaliser un budget 2025, qui n’a pu l’être avec la censure du gouvernement Barnier. Comme le veut la constitution, c’est le budget 2024 qui a été reconduit, à travers la loi spéciale. Mais jusqu’à quand ?
“La loi spéciale n’est pas tenable”, assure la ministre dans une interview exclusive au Parisien. Le budget 2024 ne correspond pas, insiste-t-elle, aux besoins de 2025. Et un budget de compromis avec les partis “ne sera ni celui de la droite, ni celui de la gauche ou du centre”, explique-t-elle, en un mot, “ce ne sera pas le budget idéal d’un parti”.
200% Deposit Bonus up to €3,000 180% First Deposit Bonus up to $20,000Pour autant, la nouvelle locataire de Bercy l’assure : il n’y aura “pas de nouveaux, ni de hausse d’impôts, qui pénaliseraient le pouvoir d’achat de la classe moyenne”. L’effort demandé viendra des grandes entreprises, pour lesquels il y aura bien une augmentation des impôts. Et sans doute également “moins d’allègements de charges et une meilleure contribution fiscale des ménages aisés”.
Si l’on se fit au texte budgétaire débattu au Parlement avant la chute du gouvernement Barnier, “il nous manque encore plus d’une dizaine de milliards d’euros d’économies”, estime la ministre. Avec un objectif ambitieux : avoir un déficit qui, à la fin de l’année, n’excédera pas “significativement les 5 %”. Et le budget 2025 devra être adopté avant le début du mois de mars. Au plus tard.
L’urgence est forte. “Passé ce délai, sans budget, 600 000 nouveaux contribuables risquent de payer l’impôt sur le revenu selon les derniers chiffres, et l’impôt de ceux qui le paient déjà augmentera”, insiste la ministre.
L’urgence est également forte pour l’économie, laquelle ne peut pas attendre que les politiques se mettent d’accord. “Faute de budget, les entreprises attendent, elles n’embauchent pas, n’investissent plus. Cela ralentit la croissance et met en péril l’emploi. La France ne se dirige pas à la petite semaine”, martèle-t-elle.
Amélie de Montchalin a confirmé vouloir “garder la taxe sur les billets d’avion”, une mesure “de justice fiscale et écologique”, précise-t-elle. De plus, pour réduire le déficit de l’État, une hausse de la TVA n’est “pas une option envisagée”. En revanche, poursuit-elle, “il faut que les impôts existants soient payés par tous”, annonçant vouloir “lutter activement contre les systèmes de suroptimisation fiscale et de fraude”.
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