Cyril Portefaix soigne les détails dans chacune de ses maquettes. Midi Libre – Manon Baffie
Cyril Portefaix soigne les détails dans chacune de ses maquettes. – Cyril Portefaix
Cyril Portefaix soigne les détails dans chacune de ses maquettes. – Cyril Portefaix
Cyril Portefaix soigne les détails dans chacune de ses maquettes. – Cyril Portefaix
Cyril Portefaix soigne les détails dans chacune de ses maquettes. – Cyril Portefaix
Cyril Portefaix soigne les détails dans chacune de ses maquettes. Midi Libre – Manon Baffie
Cyril Portefaix soigne les détails dans chacune de ses maquettes. Midi Libre – Manon Baffie
Cyril Portefaix soigne les détails dans chacune de ses maquettes. Midi Libre – Manon Baffie
Cyril Portefaix soigne les détails dans chacune de ses maquettes. Midi Libre – Manon Baffie
Cyril Portefaix soigne les détails dans chacune de ses maquettes. Midi Libre – Manon Baffie
Cyril Portefaix soigne les détails dans chacune de ses maquettes. Midi Libre – Manon Baffie
Dans l’intimité de son appartement mendois, Cyril Portefaix confectionne des maquettes ultra-réalistes de gare. Une passion dévorante.
Cyril Portefaix est ce qu’on appelle un ferroviphile. Sur Youtube et Facebook, le Mendois de 50 ans partage ses balades ferroviaires et des maquettes de grande précision réalisées par ses soins. Une passion qui a vu le jour dans son enfance, au Monastier. “Quand j’étais petit, mon oncle Serge m’amenait voir les trains au Monastier. À l’époque, la gare était très active“, se souvient-il avec émotion. C’est là aussi où il a pris le train pour la première fois, pour se rendre à Mende.”Pour moi, c’était le grand voyage.” Le jeune garçon n’avait alors qu’un souhait pour Noël : recevoir en cadeau un petit train électrique. Cet amour pour les trains ne l’a jamais quitté. Il aime les voir passer, les photographier et voyager, juste pour le plaisir. Rien qu’en 2024, il a parcouru 4 000 km en train. “Je ne vois pas le temps passer quand je suis près d’une voie ferrée.“
Vingt ans de modélisme
Il y a une vingtaine d’années, grâce à internet, il a découvert qu’il existait toute une communauté de passionnés. “Ça m’a permis d’échanger avec eux et d’apprendre plein de choses.” Il a alors eu envie de ressortir ses vieux jouets des cartons pour leur donner une vraie identité. Cyril Portefaix a commencé par créer un petit décor de montagne, puis un tunnel. Il s’est ensuite mis en tête de reproduire la gare de Mende, puis s’est attaqué à celle de Chanac, elle aussi chargée de souvenirs.
Une part de nostalgie
Soucieux du moindre détail, le ferroviphile a récupéré des photos d’époque pour coller autant que possible à la réalité. Il a ainsi fabriqué lui-même les bâtiments qui jouxtent la gare, le camion à pizza qui était installé sur le parking, et même l’entreprise Samin, qui exploitait la dolomie. Pour cette dernière, Cyril a fait preuve d’inventivité : les toits ondulés de l’entrepôt sont bricolés à partir de l’emballage d’un paquet de gâteaux et les piliers sont faits de cure-dents. Il n’a pas non plus hésité à se plonger dans la littérature ferroviaire pour donner un aspect années 80 à sa réalisation. Une époque dont il est particulièrement nostalgique, comme en témoignent les figurines de Goldorak exposées dans son appartement.
Amoureux de la Lozère
Après des dizaines et des dizaines d’heures de travail, le résultat est époustouflant. De quoi rendre fier le créateur, qui s’est mis en tête de faire d’autres reproductions, mais cette fois sous forme de diorama – une mise en scène sur support avec un fond de décor. Il a ainsi fabriqué la gare de Badaroux puis s’est lancé dans la construction de la galerie pare-neige d’Arzalier, sur la ligne Mende-La Bastide. Un de ses trajets préférés.
“C’est vraiment une ligne de montagne. Arzalier est à 1 215 mètres d’altitude, c’est le plus haut point de France où circule un train non électrifié en voie normale.” Car si Cyril Portefaix est passionné par les trains, il est aussi amoureux de son département. “Avec mes vidéos et mes photos, je fais découvrir le département indirectement. On a un joli territoire, il faut le montrer. J’aime ma Lozère.”
Son prochain diorama devrait toutefois faire exception. Il prévoit en effet de réaliser une maquette dans un style Far West pour un ami. Qui sait où le prochain train le mènera…
Vidéos sur www.youtube.com/@translozerien Je m’abonne pour lire la suite