Spread the love

Plomb, arsenic, nickel, cobalt… des composés toxiques et des métaux lourds dans les cigarettes électroniques : 60 millions de consommateurs alerte

En France, il y aurait quatre millions de vapoteurs, estime 60 millions de consommateurs. ENVATO ELEMENT

Le magazine de défense des consommateurs a testé six e-cigarettes. Il constate "la migration de métaux" dans les bouffées aspirées par les utilisateurs, selon l’enquête publiée dans le numéro de ce mois de janvier.

Des métaux lourds dans les bouffées aspirées par les utilisateurs : c’est la conclusion d’une étude du magazine 60 millions de consommateurs, qui se penche sur la composition du liquide utilisé dans les cigarettes électroniques, et son devenir lorsqu’il est transformé en vapeur.

Les résultats sont publiés dans le numéro de janvier.

Pour parvenir à ces résultats, le magazine a testé six e-cigarettes. “Avant d’analyser les bouffées, nous avons regardé la conformité des e-liquides au regard du taux de nicotine affiché. Tous étaient conformes” à la norme Afnor, indique le magazine. Mais ils étaient “supérieurs aux taux affichés”.

200% Deposit Bonus up to €3,000 180% First Deposit Bonus up to $20,000

Que se passe-t-il quand le liquide est chauffé ? “Des métaux lourds migrent dans tous les modèles”, constate 60 millions de consommateurs.

De l’arsenic à l’état de traces

Les modèles ont été sélectionnés dans la marque Aspire, Vaporesso, Eleaf, Geekvape, Innokin, Voopoo.

“Certains métaux, non détectés dans les e-liquides, l’ont été dans les bouffées“, constate 60 millions de consommateurs. C’est notamment “le cas de l’arsenic, présent à l’état de traces“.

“Le chauffage influe en effet sur la migration de métaux : plus les résistances ont été utilisées à une puissance élevée et plus la quantité de métaux lourds mesurée dans les bouffées a été importante”, observe le magazine.

Plomb, arsenic, nickel, cobalt, chrome… la présence de composés toxiques et de métaux lourds est documentée.

Faut-il s’inquiéter ? “Nous avons comparé les valeurs aux seuils retenus pour les médicaments inhalés, la qualité de l’air ou les limites d’exposition professionnelle. Au total, seuls les niveaux de plomb et de nickel peuvent soulever des inquiétudes pour de gros vapoteurs'”, conclut l’étude.

Sollicité par les enquêteurs, Claude Bamberger, président de l’Association indépendante des utilisateurs de cigarettes électroniques (Aiduce) se veut rassurant : “C’est un sujet d’amélioration mais pas d’alarme, au regard des données effectives d’exposition quotidienne”.

“Moins nocif que les cigarettes combustibles”, selon le ministère de la Santé

Le constat n’est pas nouveau : il confirme des données rappelées dans des recommandations émises le 5 octobre 2022, par le ministère de la Santé. Il précise le cadre de l’usage des produits de vapotage : “Ces produits ou leurs émissions peuvent contenir des substances toxiques ou potentiellement toxiques et leurs effets sur la santé à long terme sont insuffisamment connus”.

Enfin, toujours selon le ministère de la Santé : “De nombreuses études suggèrent que, pour les fumeurs, les produits du vapotage pourraient être moins nocifs que les cigarettes combustibles. Toutefois, ce bénéfice en termes de santé est annulé dès lors qu’il y a consommation simultanée de produits du tabac avec des produits de vapotage”.

Teilor Stone

By Teilor Stone

Teilor Stone has been a reporter on the news desk since 2013. Before that she wrote about young adolescence and family dynamics for Styles and was the legal affairs correspondent for the Metro desk. Before joining Thesaxon , Teilor Stone worked as a staff writer at the Village Voice and a freelancer for Newsday, The Wall Street Journal, GQ and Mirabella. To get in touch, contact me through my teilor@nizhtimes.com 1-800-268-7116