Quand nos objets tech nous emmènent aux urgences : florilège de blessures ridicules provoquées par nos smartphones, écouteurs et sextoys

Très utiles au quotidien, les nouvelles technologies peuvent parfois nous jouer de mauvais tours.

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© Gino Santa Maria / Shutterstock 𝕏

Censés nous simplifier la vie, nos gadgets technologiques peuvent parfois se transformer en véritables instruments de torture. Une étude des données hospitalières américaines menée par le National Electronic Injury Surveillance System révèle les accidents les plus cocasses provoqués directement ou indirectement par nos objets tech du quotidien.

Les champions de la catastrophe

En tête du palmarès des objets les plus dangereux, les hoverboards règnent en maîtres incontestés. Ces skateboards motorisées sont responsables du plus grand nombre de visites aux urgences. En tête des blessures : les poignets et la tête. Un conseil qui semble évident mais qui mérite d’être rappelé : portez un casque !

Alors que l’on peut difficilement percevoir leur caractère dangereux, les smartphones font l’objet des mésaventures les plus absurdes. Plus de 13% des blessures liées aux téléphones résultent simplement de leur chute sur le visage, les orteils ou, plus tragiquement, sur des enfants.

Plus que l’objet en lui-même, c’est son aspect distrayant qui provoque le plus d’accident : 12% des blessures surviennent lorsque leurs utilisateurs, trop absorbés par leur écran, tombent de vélo ou trébuchent dans des nids-de-poule. Plus inquiétant encore, 5% des visites aux urgences sont dues à des électrocutions ou des brûlures causées par ces appareils.

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Le gaming aussi peut être dangereux

Le monde du gaming apporte sa contribution singulière à cette liste d’accidents. Les jeux en réalité virtuelle sont particulièrement prolifiques : plus de 64% des blessures liées à la VR proviennent de coups involontaires portés à des proches ou à soi-même. L’anecdote la plus mémorable concerne un malheureux garçon de 12 ans qui s’est involontairement frappé dans une zone sensible, nécessitant une visite aux urgences.

Les joueurs “traditionnels” ne sont pas épargnés non plus. Dans leur cas, les blessures sont souvent le résultat de gestes de colère : coups volontaires dans des fenêtres, miroirs ou tables en verre. Les “rageux” sont donc des habitués des hôpitaux. Les crises d’épilepsie représentent quant à elles près d’un quart des incidents liés aux jeux vidéo, un chiffre qui souligne l’importance des avertissements sur les contenus photosensibles.

Les sextoys, évidemment

Dans un registre plus intime, les sextoys connectés font également leur apparition dans les statistiques des urgences. Alors que les cas d’objets coincés restent moins fréquents que les embouts d’écouteurs égarés dans les conduits auditifs (une comparaison pour le moins surprenante), ils illustrent néanmoins les risques parfois insoupçonnés de nos gadgets modernes.

Cette étude nous rappelle donc que même les objets technologiques les plus banals de notre quotidien peuvent se révéler dangereux lorsqu’ils sont mal utilisés (ou dans des circonstances malheureuses). Elle souligne également l’importance d’une utilisation responsable et attentive de nos appareils, même si certains accidents prêtent parfois à sourire.

• Les hoverboards sont les appareils tech causant le plus de visites aux urgences
• Les smartphones causent des accidents tant par leur chute que par la distraction qu’ils engendrent
• La réalité virtuelle provoque principalement des blessures par coups accidentels

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