Que va faire Bruno Le Maire, ancien ministre de l’Économie, chez le champion européen des puces électroniques ?

Un rebondissement surprise dans la carrière de l’homme politique français.

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© Obatala-photography / Shutterstock.com 𝕏

Décidément, Bruno Le Maire ne chôme pas depuis son départ du ministère de l’Économie. Alors qu’il officie déjà en tant que professeur invité à l’université de Lausanne, ce dernier vient d’être nommé comme conseiller chez ASML, le fabricant néerlandais de machines pour produire des puces électroniques. Explications.

Une activité sous condition

Dans un communiqué publié pour l’occasion, la compagnie indique que Bruno Le Maire officiera en tant que conseiller du conseil d’administration du groupe. On n’en saura pas davantage sur la nature de cette mission.

Quoi qu’il en soit, l’ancien ministre avait au préalable saisi la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) pour connaître son avis sur “son projet de modifier l’objet social” de sa société 48 Jacob “dans le but de délivrer des prestations de conseil” chez ASML.

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L’instance a estimé ce jeudi 19 décembre qu’elle “considère que le projet envisagé par Monsieur Le Maire est compatible avec les fonctions publiques qu’il a exercées, sous réserve de respecter certaines mesures de précaution”.

Ainsi, Bruno Le Maire ne devra pas démarcher des membres du gouvernement ou de son cabinet en exercice en même temps que lui tant qu’ils occupent des fonctions publiques, ainsi que les services sur lesquels il avait autorité, précise BFM Tech. Ces mesures prennent effet jusqu’à expiration d’un délai de trois ans.

Comme le soulignent à juste titre nos confrères de l’Indépendant, l’homme politique français a déjà œuvré sur le terrain de semi-conducteurs, alors que la pénurie faisait rage suite à la pandémie de Covid.

Ainsi, en 2023, ce dernier avait officialisé une aide de l’État de près de 3 milliards d’euros pour la construction d’une nouvelle usine de puces électroniques du groupe franco-italien STMicroelectronics avec l’Américain GlobalFoundries en France.

Notons enfin que Bruno Le Maire pourra échanger directement dans la langue de Molière avec l’actuel président et CEO d’ASML qui n’est autre que le Français Christophe Fouquet, qui a pris la tête du groupe de 42 000 salariés en avril dernier.

Ce qu’il faut retenir :

• Bruno Le Maire vient d’être nommé conseiller du groupe néerlandais ASML
• C’est un géant des puces électroniques
• L’ancien ministre devra respecter certaines conditions imposées par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique
• Il rejoint le Français Christophe Fouquet qui dirige cette entreprise depuis avril dernier

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