Didier Jaffre (à gauche) a été accueilli par 350 manifestants. Midi libre – J.-M. C.
Didier Jaffre, directeur de l'ARS Occitanie était en visite à Saint-Affrique ce lundi 6 janvier 2025. Une matinée que Le Manifeste et le collectif Emile-Borel n'ont pas manqué pour se faire entendre. Récit.
Hier matin, 350 manifestants, certains allongés sur des draps posés au sol, ont accueilli Didier Jaffre, directeur général de l’Agence régionale de santé Occitanie (ARS), devant l’espace polyvalent Richard-Sainct. Les maires de Saint-Affrique et Millau, le député, le président du Département et la sous-préfète de Millau étaient aussi là pour le rencontrer. De nombreux gendarmes étaient sur place.
Didier Jaffre venait à la rencontre des partenaires de l’hôpital à la demande de Sébastien David, maire de Saint-Affrique et président du conseil de surveillance de l’hôpital, mais aussi du Manifeste de défense des hôpitaux et maternités en Sud-Aveyron et du collectif Émile-Borel.
La rencontre s’est déroulée de manière assez surréaliste, tendue par moments, avec quelques éclats de voix de la part de certains membres de la dizaine de représentants du Manifeste et du collectif. Ces derniers ont refusé de s’asseoir autour des tables. Ils souhaitaient échanger uniquement avec le directeur de l’ARS et pas avec les autres membres du comité de pilotage de l’hôpital (Copil) commun. Finalement, après plusieurs minutes d’échanges, les membres des deux délégations se sont installés devant la table du directeur régional. Pourtant invitée, la presse locale a été invitée à se tenir à l’écart, dans cette même salle. Le Manifeste et le collectif ont abordé sept points qui sont leurs principales revendications : avoir un directeur de plein exercice à l’hôpital Émile-Borel, maintien et respect du groupement de coopération sanitaire pour les consultations, arrêt de la régulation aux urgences dès qu’il y a des recrutements de médecins, ouvrir les 20 lits avec les effectifs actuels de médecins, intégrer les représentant du personnel et des usagers au Copil, mettre en place un comité de suivi trimestriel associant usagers et personnels (demande acceptée) et remettre les budgets nécessaires à la rénovation des blocs opératoires et de la gériatrie.
200% Deposit Bonus up to €3,000 180% First Deposit Bonus up to $20,000« Il n’y a pas d’inquiétude à avoir sur l’hôpital de Saint-Affrique, assure Didier Jaffre. Il doit tourner dans l’ensemble de ses services. Le projet régional de santé maintient l’hôpital dans toutes ses dimensions. Aujourd’hui, Saint-Affrique et Millau c’est déjà l’hôpital commun. On va choisir les plans à la fin du mois et lancer les travaux avant la fin de l’année. Fin 2028, début 2029 nous aurons un hôpital tout neuf. L’État investit plus de 100 M€ avec la Région qui nous aide. C’est quelque chose d’aussi exceptionnel que le Viaduc. En attendant il faut que les deux sites continuent de fonctionner et que les équipes travaillent ensemble. Je suis venu pour réaffirmer que non seulement on maintient l’hôpital de Saint-Affrique le temps que l’hôpital commun soit construit, mais après il restera les services pour les personnes âgées, une antenne du service des urgences. Nous avons de la radiologie. Sur les moyens humains, ceux qui sont les mieux à même de faire venir des confrères et des consœurs ce sont les médecins. Le mot d’ordre que je donne aux directions d’établissements c’est de recruter. Ce qui coûte cher à l’hôpital c’est de ne pas avoir assez de personnel. Il faut impérativement renforcer les équipes et les lits vont réouvrir. Les urgentistes doivent travailler avec leurs collègues de Millau. Personne n’a jamais envisagé de fermer le moindre service. Reconstruire un hôpital est un facteur d’attractivité majeur. »
Finalement, après une interruption de séance à la demande des deux délégations qui ont échangé avec les manifestants à l’extérieur de la salle, la rencontre n’a pas repris. Le directeur de l’ARS s’est rendu à pied à l’hôpital avec des membres du Copil, escortés par les personnes rassemblées dans la rue. À l’entrée de l’hôpital, une bousculade a eu lieu avec des gendarmes, les manifestants ont tenté d’empêcher le directeur de l’ARS de pénétrer dans les bâtiments. Finalement ce dernier et sa suite ont pu y rentrer, visiter plusieurs services et échanger avec les agents. “On attendait des réponses précises aux questions qu’on voulait poser et on ne les a pas eues, regrette Henri Célié, porte-parole du Manifeste. Il (le directeur de l’ARS, NDLR) est venu en nous récitant le même discours que l’on a depuis cinq ans, c’est-à-dire l’hôpital commun sera la solution. Ce qu’il n’a pas compris, c’est que ce discours, il y a cinq ans, les gens y ont un peu crû en disant ils se sont engagé à ne pas fermer les services en attendant l’hôpital commun. Sauf que les gens voient que les services ferment, que les médecins ne sont pas recrutés, que ceux qu’il y a, on les pousse dehors. Là on se moque de nous. Il arrive avec des idées toutes faites, un discours tout prêt, et il ne tient pas compte de la réalité du terrain. C’est forcément inacceptable. Qu’il nous parle du concret et pas nous faire des discours. C’est clair qu’il va falloir monter d’un cran dans la mobilisation.”
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