Washington contre-attaque après un vol technologique de grande envergure.
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© Sora Shimazaki / Pexels 𝕏
Encore une affaire qui risque d’ébranler de nouveau les tensions sino-américaines, et ça se passe encore chez Google. Linwei Ding, un ancien ingénieur chinois de la firme de Mountain View, comparaît actuellement devant la justice américaine pour avoir prétendument dérobé des secrets industriels liés aux processeurs dédiés à l’IA afin de les livrer jusqu’en Chine.
Ding est mis ainsi sous une énorme pression de la part de département américain de la Justice, qui a ajouté sept nouveaux chefs d’inculpation pour espionnage économique à son dossier.
La technologie dont il est question ici est l’un des trésors de Google : ses puces personnalisées, fruit de plusieurs années de recherche et développement de la part de la maison mère de Google, Alphabet, et qui excellent dans les opérations nécessaires à l’entraînement des modèles d’IA développés en interne comme Gemini.
D’après les documents judiciaires, Ding aurait dérobé les plans détaillés de ces processeurs spécialisés ainsi que ceux des unités de traitement graphique, et ce, depuis son arrivée dans l’entreprise en 2019.
Les investigations révèlent que l’ingénieur, connu également sous le nom de Leon Ding, avait quitté Google et créé par la suite une entreprise en Chine en 2023. Un fait qui ne plaide pas en sa faveur : il avait postulé pour un programme de recherche de talents basé à Shanghai, offrant des récompenses financières aux personnes rapatriant leur expertise technique en Chine.
200% Deposit Bonus up to €3,000 180% First Deposit Bonus up to $20,000Dans sa candidature, il vantait un produit qui « permettra à la Chine d’atteindre des capacités d’infrastructure de calcul au niveau international ». Une note interne de sa start-up indique que l’entreprise prévoyait de fournir ses services aux agences gouvernementales et aux universités chinoises.
Que risque Ding ? Les États-Unis ne blaguent pas avec ce genre d’affaire judiciaire, et encore plus lorsqu’elles ont un lien avec la Chine. C’était d’ailleurs un des arguments de Donald Trump lors de sa campagne : « Freiner la capacité de la Chine à effectuer des opérations d’espionnage visant l’armée américaine et d’autres technologies convoitées ».
L’accusé risque ainsi jusqu’à 15 ans d’emprisonnement pour chaque chef d’accusation d’espionnage économique, et jusqu’à 10 ans pour chaque chef d’accusation de vol de secrets industriels. Pour le moment, ses avocats n’ont pas encore réagi aux nouvelles charges. Plusieurs éléments pourraient encore plus alourdir sa peine : sa nationalité chinoise, sa création d’entreprise après son départ de Google et les déclarations faites dans sa candidature au programme de recherche de talents. Tout autant d’éléments qui seraient de potentiels indicateurs que Ding avait bel et bien l’intention d’utiliser les secrets volés pour développer des technologies au profit de son pays.
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