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Ce n’est pas une raison pour y passer 12 heures par jour, mais voilà une bonne raison de retourner à Hyrule.

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Selon la science, jouer à Zelda est bon pour le moral

© AdmiralFelchington / Reddit 𝕏

De plus en plus de recherches se penchent sur l’effet des jeux vidéo sur la santé mentale, et pointent vers l’idée que ceux-ci peuvent être d’excellents alliés. L’an dernier, nous vous faisions part de cette étude japonaise et de celle-ci, qui restait en revanche plus mitigée sur ses conclusions.

Cette fois-ci, c’est une étude conjointe de l’Imperial College de Londres et de l’Université de Graz (Autriche), publiée le 17 décembre dans la revue Journal of Medical Internet Research, qui s’est penché sur un aspect plus précis du jeu vidéo : les mondes ouverts. Au cœur de cette recherche : le fantastique The Legend of Zelda: Breath of the Wild, un véritable chef-d’œuvre vidéoludique qui disposerait en réalité d’un solide potentiel thérapeutique.

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Hyrule : un refuge numérique

L’univers enchanteur de Zelda ne serait donc plus seulement un immense terrain de jeu virtuel, frôlant presque la perfection, mais aussi un véritable espace de ressourcement psychologique. L’étude, menée auprès de 609 étudiants en cycle supérieur et accompagnée par 32 entretiens détaillés, démontre comment l’exploration des vastes plaines d’Hyrule contribue à l’amélioration du bien-être mental.

Pour les chercheurs, les environnements des jeux en monde ouverts comme celui de Zelda : BOTW ont leurs propres spécificités : « Ces jeux proposent un environnement vaste, librement explorable, où les joueurs peuvent se déplacer et interagir avec l’univers du jeu avec des restrictions minimales ».

Outre le fait que l’équipe ne fait que définir ce qu’est un jeu vidéo en monde ouvert (et encore, tous ne se valent pas et beaucoup souffrent de mécaniques redondantes), voyons plus loin que cela. Le monde ouvert est un élément central du gameplay qui se pose en rupture fondamentale avec les schémas traditionnels de consommation numérique.

Les chercheurs font le lien avec les réseaux sociaux, qui imposent un flux constant d’informations fragmentées et une interaction passive. En face, un monde ouvert réussi comme celui de Zelda : BOTW instaure un rapport radicalement différent à l’espace virtuel.

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Dans le jeu, cette liberté se manifeste à travers une multitude de choix où le joueur est laissé seul, avec lui-même et ses choix, sans être pris par la main. Link, peut gravir chaque montagne visible à l’horizon, explorer chaque vallée, se promener dans de pittoresques (bien que trop rares) villages, nager, planer avec sa voile ou simplement admirer un magnifique lever de soleil sur l’océan. Une totale liberté rarement atteinte dans un jeu vidéo.

Bien sûr, tous les jeux en monde ouverts ne sont pas parfaits, très loin de là, et nombre d’entre eux souffrent de défauts agaçants, un sujet abordé dans une excellente vidéo du Joueur du Grenier il y a quelques mois (voir ci-dessous).

L’alchimie thérapeutique du monde ouvert

L’impact psychologique de cette différence est considérable. Alors que les réseaux sociaux activent des circuits de récompense à court terme, créant une dépendance basée sur la validation sociale instantanée, l’exploration d’un monde ouvert engage des mécanismes cognitifs plus profonds.

Le cerveau, libéré des contraintes temporelles et des notifications incessantes, peut activer ses circuits de récompense naturels liés à la découverte, l’apprentissage et l’accomplissement personnel. Cette activation se traduit par la libération d’endorphines et de dopamine dans un contexte plus sain, associé à la réalisation d’objectifs auto-imposés plutôt qu’à la recherche compulsive de validation externe.

Comme le soulignent les chercheurs : « Spécifiquement, ces jeux peuvent présenter un monde expansif rempli de paysages divers, de villes et de secrets cachés ». Une description qui convient très bien à Zelda: BOTW, mais beaucoup moins à d’autres jeux, aussi en monde ouvert comme la saga des Far Cry ou Assassin’s Creed, par exemple. Des séries qui se sont progressivement empêtrées dans des mécaniques de jeu atrocement standardisées et répétitives, un sujet que l’on avait abordé il y a quelques mois dans cet article sur les AAA.

Certains participants à l’étude ont témoigné de leur expérience quant aux effets des jeux en monde ouvert sur leur mental. L’un d’eux qualifie ces sessions de jeu comme étant « sa forme de méditation », tandis que d’autres évoquent leur capacité à « oublier leurs soucis quotidiens » et à véritablement « déconnecter ». Si vous êtes fan de la saga, vous avez maintenant une belle excuse pour recommencer une partie de Zelda: BOTW ou de sa suite, toute aussi excellente, Zelda: Tears of The Kingdom.

  • Une étude récente a démontré que les jeux en monde ouvert comme Zelda: BOTW peuvent avoir des effets positifs sur la santé mentale.
  • Ces jeux offrent une liberté d’exploration et d’interaction qui favorise la relaxation et la déconnexion des contraintes numériques.
  • Les participants à l’étude décrivent ces sessions de jeu comme une forme de méditation, aidant à réduire le stress et à se recentrer.

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Teilor Stone

By Teilor Stone

Teilor Stone has been a reporter on the news desk since 2013. Before that she wrote about young adolescence and family dynamics for Styles and was the legal affairs correspondent for the Metro desk. Before joining Thesaxon , Teilor Stone worked as a staff writer at the Village Voice and a freelancer for Newsday, The Wall Street Journal, GQ and Mirabella. To get in touch, contact me through my teilor@nizhtimes.com 1-800-268-7116