“Apples never fall”, une famille parfaite en apparence, jusqu’à ce que la mère disparaisse mystérieusement. D.R.
Dystopie, drame, thriller, suspense, humour… Ce début d’année est riche d’excellentes nouvelles séries. On vous en propose une sélection de six d’entre elles, à regarder sans modération… d’une seule traite !
“Slow horses”
Dans un Londres crado, une bande d’agents du MI5 mis au placard se retrouve, dans la saison 1, à traquer quatre bras cassés extrémistes, qui veulent décapiter un innocent étudiant d’origine pakistanaise.
La bande de tocards du renseignement britannique, cornaquée par Jackson Lamb, leur odieux patron, scato et alcoolique (incarné par l’excellent GaryOldman), va arrêter les criminels d’une manière pour le moins rocambolesque.
Une série de Will Smith, adaptée des romans de l’anglais Mick Herron, délicieusement grinçante et sanguinolente.
Sur Apple+.
“Apples never fall”
Apples never fall aurait aussi pu s’appeler Ne vous fiez pas aux apparences. Le pitch : les Delanay, une famille Wasp toute propre sur elle, dont les parents sont des professeurs de tennis à la retraite, qui tenaient une école réputée, et les quatre enfants des gens bien implantés dans la société.
Tout va bien sous le soleil de West Palm Beach, en Floride, jusqu’à ce que la mère, Joy (Annette Bening), disparaisse mystérieusement. À partir de là, les quatre rejetons vont découvrir leurs parents sous un nouveau jour. On croyait en avoir soupé des séries stéréotypées sur les déviances de la bourgeoisie américaine et puis, d’épisode en épisode, on se prend au jeu pour finir totalement addict.
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“Families like ours”
Le Danemark, condamné à la submersion à cause de la montée du niveau de la mer, doit être évacué. Voilà pour le début de scénario qui, pour ceux qui auraient des doutes, paraît parfaitement crédible dès les premières minutes. Naturellement, le pays s’en trouve totalement chamboulé.
Les Danois doivent s’exiler rapidement et sont affectés dans d’autres pays de l’Union européenne. Peu à peu, les maisons, les lycées, les banques, les rues se vident. Les chemins se séparent et les destins bifurquent. On suit le changement de vie forcé de Laura, lycéenne, de son amoureux, Elias, de sa famille recomposée…
Naturellement, cette série interroge sur notre monde qui change à cause du dérèglement climatique, sur son irrémédiabilité, son tragique, mais elle s’attache surtout à montrer les émotions et les réactions des personnages dans cette tempête, plutôt que de verser dans le spectaculaire. Un petit bijou signé Thomas Vinteberg, oscarisé pour Drunk en 2020, qui réalise ici sa première série.
Le lundi sur Canal+ et MyCanal.
“Machos alfa”
Pour cette troisième saison, les quatre mâles dévariés de Machos alfa persistent dans les plans foireux en tout genre. Santi apprend que certaines femmes fuient l’engagement, Raul ne comprend plus Luz, Pedro développe sa nouvelle série TV, non sans embrouilles, et Luis doit faire face au divorce de ses parents.
Cette fois encore, les stéréotypes de la masculinité toxique en prennent pour leur grade, avec humour. Une série à mettre entre les mains, ou plutôt devant les yeux, des pétochards de l’amour et des excités de la culbute en quête d’une (salutaire) déconstruction.
Netflix. À partir du 10 janvier.
“Elsbeth”
Elsbeth Tascioni, une avocate pas comme les autres, débarque à New York, où elle est censée observer les policiers du NYPD. Bien entendu, elle fait plus que cela et se retrouve à mener elle-même les enquêtes. Pour ceux qui aiment le suspense, c’est raté, puisqu’on connaît le coupable dès le début de chaque épisode.
Ce qui est drôle avec cette Elsbeth, c’est de voir les méthodes peu orthodoxes qu’elle emploie pour dérouler le fil du crime.
Le lundi sur TF1 et sur TF1+.
“Severance”
Pour ceux qui aiment les séries dystopiques flippantes aux décors hygiénistes, Severance est pour vous. On retrouve dans cette saison 2, les employés du sous-sol de l’entreprise Lumon, qui ont tous subi la “dissociation”, une opération chirurgicale où l’on a implanté une puce dans leur cerveau pour définir une frontière de pensée entre vie personnelle et professionnelle.
Cette fois encore, les salariés de cette société vont être confrontés à des dilemmes cornéliens et apprendre qu’on ne joue pas avec les frontières de la dissociation.
Dès le 17 janvier sur MyCanal.
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