Sophie Fauré, émue, aux côtés de Florence Vignal et Christophe Bousquet. Midi Libre – Stéphanie Bouloir
Sophie Fauré a reçu son titre lors de la soirée Savoir-faire et patrimoine organisée à Mende par la chambre de métiers et de l’artisanat de la Lozère.
200% Deposit Bonus up to €3,000 180% First Deposit Bonus up to $20,000La soirée Savoir-faire et patrimoine, organisée par la chambre de métiers et de l’artisanat de la Lozère, vendredi 6 décembre 2024, dans la chapelle du lycée Chaptal de Mende, a été l’occasion de faire une mise à l’honneur spéciale. En effet, Sophie Fauré a reçu le titre de maître artisan. “Les maîtres artisans sont très peu nombreux, a souligné Florence Vignal, présidente de la chambre de métiers, et les maîtres artisans en métiers d’art le sont encore moins.“
Ce titre est un gage de qualité reconnu. D’ailleurs, Christophe Bousquet, qui a défendu le dossier de la Lozérienne auprès de la chambre régionale, abonde : “Notre président régional ne veut pas que ce titre soit galvaudé.”
Des pièces uniques
Avec Sophie Fauré, dont le travail est largement apprécié, il ne le sera assurément pas. Visiblement émue, la première femme maître artisan en Lozère a pris la parole, pour souligner comment la Lozère et son mari l’avaient accompagnée dans cette voie. “En venant ici, mon mari m’a permis de me dévoiler, de foncer, d’évoluer.“
Aujourd’hui, les couteaux de Sophie Fauré sont prisés par de grands noms de la cuisine. Forgeron coutelier, formée aux arts de l’ébénisterie, de la sculpture et de la marqueterie, Sophie Fauré met à profit ses différents savoir-faire pour créer ses pièces uniques.
C’est dans son atelier sur la commune de Mas-Saint-Chély, sur le causse Méjean, que Sophie Fauré fabrique ses couteaux. Si elle passe de nombreuses heures sur un couteau, elle se fait fort aussi d’y accueillir les visiteurs. “Au début, ils voient une femme. Mais au bout de dix minutes, ils sont avec l’artisan et la passion. Transmettre, aimer et partager, c’est le plus grand bonheur d’un artisan“, a-t-elle confié, heureuse qu’une “femme puisse être appréciée dans un métier d’homme“.