La communauté des cheminots stéphanois est endeuillée après le suicide de Bruno Rejony le jour du réveillon. C’était un conducteur engagé au sein de la CGT qu’il a représentée de nombreuses années.
Mardi soir, quelques heures avant le réveillon de Noël, un conducteur de TGV s’est suicidé en sautant du poste de conduite de son train en marche, un acte qui a bouleversé la communauté des cheminots, rapporte Le Progrès.
Des retards considérables
Le suicide du conducteur a entraîné de lourdes conséquences sur le réseau ferroviaire, causant des retards considérables sur la ligne à grande vitesse du Sud-Est, perturbant ainsi les voyages de milliers de passagers qui se dirigeaient vers leurs familles pour les fêtes de fin d’année.
Ce conducteur de TGV, originaire de Saint-Etienne et dont le visage était bien connu dans la région, était en réalité une personne en souffrance, ce qui a été rapporté par la presse quelques heures après son décès.
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La communauté des cheminots stéphanois est endeuillée de la pire des manières, en ce jour de Noël, après le suicide de Bruno Rejony, un conducteur engagé au sein de la CGT qu’il a représentée de nombreuses années
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Bruno Rejony, âgé de 52 ans, était effectivement une “figure bien connue de la Loire”, selon Le Progrès, un journal local avec lequel il était fréquemment en contact.
Il était un membre actif de la section syndicale de la CGT cheminots et un interlocuteur régulier dans le cadre de son engagement professionnel.
Ce salarié de longue date avait rejoint la SNCF en 1997, et au fil des ans, il s’était distingué par son rôle de représentant du personnel de proximité, prenant à cœur les préoccupations des cheminots qu’il représentait.
Des témoignages poignants
Sur son profil Facebook, des témoignages poignants ont été retrouvés, dans lesquels Bruno Rejony s’était ouvert sur ses difficultés personnelles. Le 13 décembre, il avait partagé un message dans lequel il évoquait “l’absence de quelqu’un qui lui manque”, accompagné d’un cœur brisé.
Cette publication a révélé la détresse émotionnelle de l’homme, mais aussi un certain isolement qui semble avoir été présent dans les dernières semaines de sa vie.
La communauté des cheminots, profondément affectée par la disparition de l’un des leurs, a exprimé son choc et son émotion face à ce drame. En réponse à cette perte, la direction régionale de la SNCF a pris des mesures pour soutenir ses agents, confirmant l’ouverture d’une cellule psychologique pour leur apporter l’aide nécessaire en ces moments difficiles.