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Avec le Poco X7 Pro, la marque de Xiaomi promet « une puissance inégalée » et « une vitesse illimitée » pour un prix tout doux. Nous l’avons testé pour vérifier tout cela.

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Test du Poco X7 Pro : excellent pour le gaming, mais pas seulement

© MC pour Presse-citron 0 𝕏

« Redécouvrez la vitesse », voici l’accroche que l’on peut lire sur la page officielle du Poco X7 Pro, un smartphone qui ouvre le segment du milieu de gamme avec un prix de 369 euros dans sa configuration la plus modeste. Sa fiche technique, elle, n’est pas modeste du tout et il a, sur le papier, tout le nécessaire pour s’adresser aux jeunes.

L’objectif reste ambitieux : la cible comme le segment de prix sont très disputés et les concurrents sont nombreux. Samsung (Galaxy A55), Honor (Magic 7 Lite), Google (Pixel 7a), Nothing (Phone 2) et même Xiaomi (Redmi Note 13 Pro) se disputent déjà le marché. Voyons donc les avantages de ce Poco X7 Pro.

Prix et disponibilité du Poco X7 Pro

Le Poco X7 Pro est disponible à partir du 22 janvier 2025 à partir de 369 euros dans sa configuration 8+256 Go et existe aussi en 12+256 Go (399 euros) et en 12+512 Go (429 euros). Pour la période de précommande, Xiaomi offre une réduction de 50 euros ainsi qu’un accessoire.

Trois coloris sont proposés : jaune et noir, entièrement noir et vert (une teinte tirant sur le gris).

Ce qu’on a aimé sur le Poco X7 Pro

La puissance au rendez-vous

La gamme Poco s’est lancée en 2019 avec pour objectif de proposer le meilleur rapport performances-prix. Depuis, la marque s’est diversifiée, mais cet ADN demeure.

On trouve à bord du Poco X7 Pro une puce MediaTek Dimensity 8400-Ultra (le nom annonce la couleur) accompagnée de 8 à 12 Go de RAM. Si vous ne suivez pas l’actualité des puces mobiles (personne ne vous en blâmera), il s’agit d’un concurrent du Snapdragon 8s Gen 3 qui équipe le Poco F6, mais aussi le Motorola Edge 50 Ultra ou le Honor 200 Pro. Un excellent processeur milieu de gamme supérieure.

Le tout est optimisé par le logiciel (et une bonne dose d’IA) pour assurer une gestion des tâches la moins énergivore possible à rendu égal, mais aussi par le matériel avec une très grande chambre à vapeur ainsi que ce que Poco annonce être un « renflement 3D […] qui améliore considérablement la dissipation de la chaleur ».

Dans la pratique, cela lui permet-il de fournir « une puissance inégalée » ? Pas vraiment, puisqu’il se positionne à un niveau équivalent des smartphones munis d’un Snapdragon 8s Gen 3, les deux puces ayant chacune leurs forces et leurs faiblesses. La principale force du Poco X7 Pro, c’est le jeu.

Sur les benchmarks 3DMark, la version 12 Go que nous avons reçue en test double ses performances par rapport à son prédécesseur et cela se sent au cours des parties. Sur Genshin Impact, encore l’un des jeux les plus gourmands du Play Store à ce jour, le Poco X7 Pro n’a aucun mal à tourner à 60 FPS avec les graphismes en mode élevé, et cela même sur la durée.

Il en va de même sur Fortnite qui garde un bon framerate de 60 FPS quasi constant avec les graphismes en élevé et les textures en HD. Ce Poco en a sous le capot !

Le design original

Test du Poco X7 Pro : excellent pour le gaming, mais pas seulement

© MC pour Presse-citron

Pour le design, Poco s’inspire des meilleurs et y ajoute sa touche personnelle. On retrouve la prise en main à la mode depuis plusieurs mois avec un cadre en aluminium à tranches plates, comme sur l’iPhone (et bien d’autres), ce qui n’est pas pour me déplaire, cela permettant une préhension efficace, loin des savonnettes d’antan, tout en gardant un certain confort en main.

À l’arrière, le dos est divisé en deux sur la hauteur pour jouer avec les textures. À gauche du faux cuir, à droite un matériau plus « soft touch » rayé. Si j’émets quelques doutes sur le coloris choisi pour notre modèle de test (le jaune étant peu représenté sur les smartphones), la prise de risque est à saluer, d’autant que les finitions semblent impeccables. Ce dernier point restera à confirmer sur le long terme.

En haut à gauche, les deux objectifs sont cerclés d’un liseré doré, renvoyant au bouton on/off du même coloris. Cette touche de contraste apporte un cachet supplémentaire au X7 Pro.

Test du Poco X7 Pro : excellent pour le gaming, mais pas seulement

© MC pour Presse-citron

À l’avant, on reste sur du très classique : une bulle discrète centrée en haut de l’écran pour y loger l’appareil photo frontal et des bordures quasi uniformes qui encadrent un écran plat. Elles auraient pu être plus fines, mais c’est loin d’être affreux pour cette gamme de prix.

Un téléphone plus résistant

Puisque l’on parle du design, parlons de la durabilité ! Il s’agit du premier Poco certifié IP67, lui garantissant une résistance à l’eau et à la poussière bien plus élevée que la norme IP54 de son prédécesseur.

De même, son écran est protégé par un revêtement Gorilla Glass 7i, un peu plus résistant que le Gorilla Glass 5 du X6 Pro, mais surtout bien plus fin. Il est cependant recouvert (en sortie de boîte) d’une protection d’écran en plastique que j’ai rayée en seulement trois jours dans ma poche (mon téléphone étant pourtant toujours éloigné de tout autre objet afin d’éviter ce désagrément).

Test du Poco X7 Pro : excellent pour le gaming, mais pas seulement

© MC pour Presse-citron

Le milieu de gamme peut enfin se targuer d’être équipé pour durer aussi longtemps que le haut de gamme des années précédentes, d’autant qu’il recevra quatre ans de mises à jour majeures et six ans de mises à jour de sécurité. Ce n’est pas au niveau de Samsung, mais cela laisse de quoi voir venir.

Le capteur photo principal

Test du Poco X7 Pro : excellent pour le gaming, mais pas seulement

© MC pour Presse-citron

Du côté du capteur principal, Poco a décidé d’intégrer un capteur de 50 Mpx (1/1,95”) accompagné du pixel binning 4 en 1 pour une définition standard de 12,5 Mpx avec des photosites de 1,6 µm. L’objectif est quant à lui conçu en six éléments, avec une ouverture de f/1.5. Pour ne rien gâcher, l’ensemble est stabilisé optiquement. Précisons qu’aucun téléobjectif n’est intégré et qu’il s’agit donc du même capteur lorsqu’on utilise le zoom x2 présent sur l’interface.

De jour, la qualité s’avère très bonne. Le piqué est excellent à courte distance (il perd en précision sur des éléments très lointains), la gestion de la lumière et de la profondeur de champ aussi. Même en contre-jour total, le résultat reste correct. Rapporté à son prix, le résultat est vraiment excellent.

Lorsque la nuit tombe, le X7 Pro rencontre des difficultés. Les zones très sombres sont plus difficilement récupérées, aussi on voit poindre un peu de bruit numérique. Les cibles en mouvement représentent alors un défi à capturer, mais c’est là un souci que l’on rencontre même sur des téléphones bien plus chers. Pour peu que notre cible reste fixe et un minimum éclairée, le Poco X7 Pro s’en sort très bien. L’évolution par rapport à l’année dernière est notable !

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Les fonctions d’IA disponibles gratuitement

Peut-on parler de tech en 2025 sans parler d’IA ? Le Poco X7 Pro n’échappe pas au buzz-word du moment, mais il le fait bien !

Tout d’abord, on retrouve Gemini, l’assistant de Google, invoqué d’un appui long sur le bouton d’alimentation. Malheureusement, l’intégration de l’écosystème IA de Google s’arrête ici et il faut donc faire l’impasse sur Circle to Search. Dommage, c’est une fonction dont je ne pourrais plus me passer aujourd’hui pour rechercher rapidement un élément dans une image ou sélectionner facilement du texte lorsqu’il est impossible d’invoquer un curseur.

Test du Poco X7 Pro : excellent pour le gaming, mais pas seulement

Test du Poco X7 Pro : excellent pour le gaming, mais pas seulement

En fouillant un peu dans les paramètres rapides et les options de certaines applications, vous trouverez également plusieurs fonctions très utiles. Vous pourrez ainsi afficher automatiquement des sous-titres générés par IA (très efficaces sur l’anglais), utiliser un système d’interprète IA pouvant traduire à la volée une conversation tenue dans deux langues différentes ou un enregistreur s’occupant de transcrire à l’écrit l’ensemble de la conversation avec une reconnaissance des interlocuteurs.

Côté image, la galerie possède ses propres outils. Supprimer les personnes, les lignes téléphoniques ou les objets en général, changer le ciel, étendre une photo, retirer les reflets sur une vitre, tout est là, gratuitement qui plus est. Comme souvent avec ce genre de fonctionnalités, le résultat peut parfois être un peu aléatoire, mais après quelques essais, on finit souvent par trouver le bon compromis. Mention spéciale d’ailleurs pour l’outil de suppression des reflets qui garde un rendu très naturel. On sent bien qu’il évite de tomber dans le piège de la suppression totale pour lui préférer une atténuation globale efficace.

Test du Poco X7 Pro : excellent pour le gaming, mais pas seulement

© MC pour Presse-citron

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© MC pour Presse-citron

L’autonomie et la charge rapide

Test du Poco X7 Pro : excellent pour le gaming, mais pas seulement

© MC pour Presse-citron

Avec sa batterie de 6000 mAh, l’autonomie du Poco X7 Pro ne sera pas un problème au quotidien. Dans la moyenne haute, il vous permettra de tenir une journée à une journée et demie suivant votre utilisation. Comme d’habitude, attention aux jeux 3D et à la capture photo/vidéo qui consomment beaucoup.

Le plus intéressant reste sa charge rapide. Le chargeur n’étant pas fourni dans la boîte, un simple bloc secteur Power Delivery permet d’atteindre 90 W ! Même sur le segment de l’ultra premium, peu de smartphones peuvent se targuer d’aller aussi vite.

Avec un chargeur adéquat, comptez 1 heure pour une recharge de 10 à 100 % et environ 25 min de 10 à 50 %. Avec un chargeur HyperCharge de Xiaomi, vous pourrez même atteindre le 0 à 100 % en 45 minutes !

Ce qu’on aime moins

L’ultra grand-angle et le selfie

Sur la fiche technique du Poco X7 Pro, Xiaomi a détaillé de nombreuses caractéristiques de son appareil photo principal, mais se contente pour l’ultra grand-angle de préciser sa définition (8 Mpx) et son ouverture (f/2.2). Et pour cause : ce n’est clairement pas sur celui-ci que le téléphone compte mettre l’accent.

En regardant les clichés réalisés avec cet objectif, on remarque rapidement que sa présence est là pour remplir un cahier des charges à moindre coût. Les textures bavent, l’image manque de profondeur et les éléments lointains tendent vers l’impressionnisme. Loin de moi l’idée de critiquer ce mouvement artistique, mais ce n’est pas vraiment ce que j’attends d’un appareil photo, surtout que ces critiques sont valables non seulement de nuit, mais aussi de jour.

Test du Poco X7 Pro : excellent pour le gaming, mais pas seulement

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Les selfies pourraient également se montrer plus flatteurs. Corrects en plein jour, ils perdent rapidement en netteté dès lors que la luminosité ambiante décline. Il tente de corriger cela en poussant un peu le contraste, ce qui n’a pour résultat que de faire ressortir les défauts.

Test du Poco X7 Pro : excellent pour le gaming, mais pas seulement

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Les applications préinstallées

La critique devient redondante, mais HyperOS, l’interface de Xiaomi, est truffée de « bloatwares », ces applications non désirées présentes en nombre sur l’écran d’accueil au premier démarrage.

On retrouve les suspects habituels : Netflix, Booking, OneDrive, LinkedIn, Facebook, Amazon, Spotify, TikTok, AliExpress… bref, des applications qui peuvent s’avérer utiles pour un grand nombre de personnes, mais restent de la pub pour les autres. Vous trouverez à côté de celles-ci cinq jeux comme il en existe des milliers sur mobile et dont le but consiste essentiellement à vous faire regarder des publicités ou passer à la caisse pour des micro-transactions.

Test du Poco X7 Pro : excellent pour le gaming, mais pas seulement

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S’ajoute à cela une forte redondance ayant tendance à complexifier le système. Pour naviguer sur internet, je peux par exemple choisir entre Edge, le navigateur que j’ai sélectionné par défaut lors de l’initialisation du téléphone, mais aussi Google Chrome, Opera ou le Navigateur Mi.

Autre exemple : pour télécharger des applications, on a le choix entre le Google Play Store et App Mall. Les thèmes en revanche sont référencés dans une boutique à part. L’ensemble prête à confusion et alourdit l’usage.

Pas d’eSIM

C’est là un tout petit défaut, mais qui peut se montrer ennuyeux selon le smartphone que vous avez actuellement : le Poco X7 Pro n’est pas compatible eSIM. Il a beau avoir deux emplacements pour carte SIM compatibles 5G SA et NSA, il n’adopte pas ce format dématérialisé si pratique pour changer d’opérateur à la volée lors d’un voyage.

Notez que si vous êtes déjà passé à l’eSIM, il vous en coûtera généralement 5 à 10 euros auprès de votre opérateur pour vous faire envoyer une nouvelle carte SIM.

Notre avis sur le Poco X7 Pro

L’année dernière, on disait du Poco X6 Pro qu’il était « l’un des meilleurs rapports qualité-prix du moment ». Un an plus tard, son successeur arrive à faire encore mieux.

Comme tous ses prédécesseurs avant lui, le Poco X7 Pro est un excellent smartphone de jeu. Il est puissant, endurant, avec un bel écran 120 Hz lumineux et compatible avec les standards HDR du moment. Il ne chauffe pas trop, la partie sonore n’est pas oubliée… on ne peut que le conseiller pour cet usage.

Mais ce Poco X7 Pro n’est pas qu’un smartphone taillé pour le jeu. Il est même un bon smartphone à bien des égards. Ses matériaux sont pensés pour durer, son appareil photo principal est de qualité et la partie logicielle est soignée. En dehors de quelques petites erreurs loin d’être rédhibitoires, le Poco X7 Pro est un excellent téléphone capable de rivaliser sans peine avec des concurrents vendus deux fois plus cher.

Teilor Stone

By Teilor Stone

Teilor Stone has been a reporter on the news desk since 2013. Before that she wrote about young adolescence and family dynamics for Styles and was the legal affairs correspondent for the Metro desk. Before joining Thesaxon , Teilor Stone worked as a staff writer at the Village Voice and a freelancer for Newsday, The Wall Street Journal, GQ and Mirabella. To get in touch, contact me through my teilor@nizhtimes.com 1-800-268-7116