La finale nîmoise mettait en scène Ellison (en rouge), vice-champion olympique, à Unruh, 4e à Paris. MIDI LIBRE – MIKAËL ANISSET
Dimanche, au Parnasse, l’archer US s’est montré impérial, gagnant pour une quatrième fois cette manche de Coupe du monde en salle dans le Gard.
”Quand je l’ai vu tirer ses premières flèches, et même si j’espérais que ce soit Baptiste (Addis) ou Jean-Charles (Valladont) qui l’emporte, j’étais sûr qu’il gagnerait. C’était lui qui m’avait le plus impressionné.” Le directeur sportif de l’Arc club de Nîmes, Olivier Grillat, qui en connaît un rayon dans son sport, avait vu juste.
Dimanche, à Nîmes, Brady Ellison, 36 ans, a décroché le titre en arc classique. Et quelques “10’’ cœur de cible bien sentis, en finale, face à l’Allemand Florian Unruh, qui n’a rien pu faire, éparpillé 7-1 aux quatre coins du Parnasse.
À Nîmes, l’archer US, sorti premier des qualifications avec 597 points, était juste ”imprenable”, confirmait Grillat. Le Nîmois Baptiste Addis, sorti en 8e par Ellison (6-4), et son coéquipier en équipe de France, Thomas Chirault (3e au final), stoppé en demie, ont pu en témoigner.
200% Deposit Bonus up to €3,000 180% First Deposit Bonus up to $20,000”À Nîmes, j’entends et je sens le public, proche, ça me donne de l’énergie”
”J’adore venir à Nîmes, clame Ellison, surnommé The Prospector. Je suis toujours super bien accueilli. J’entends et je sens le public, proche, ça me donne de l’énergie.”
Face à Unruh, Ellison a commencé son chef-d’œuvre par deux volées de trois flèches dans le “10’’, suivie d’une septième, toujours dans le mille, avant… un “9’’ et des ”Oh” de stupéfaction descendant des gradins.
”Le public était tellement déçu”, rigole l’archer natif de Glendale, en Arizona, qui va donc rentrer Outre-Atlantique après avoir inscrit son nom pour la 4e fois au palmarès de l’épreuve, après 2011, 2012 et 2020.
Chez elle, Victoria Sebastian a grimpé sur la 3e marche du podium. Belle performance. MIDI LIBRE – MIKAËL ANISSET
”Je ne sais pas combien de fois j’ai gagné ici…”, glissait, sincère et souriant, le champion du monde 2019, avant la cérémonie protocolaire des médailles. La force de l’habitude, sans doute, pour ce roi (toujours) sans couronne olympique, médaillé d’argent en individuel aux JO de Paris. Si Ellison a fait vibrer le public nîmois, que dire, alors, de la locale, Victoria Sebastian.
La belle remontada de Victoria Sebastian
Lors du match pour la médaille de bronze, la pensionnaire de l’ACN, 20 ans, 4e l’an dernier, a effectué une remontada face à l’Estonienne Parnat, revenant de 3-5 à 5-5 avant que la Balte ne soit rattrapée par la pression sur la flèche de barrage (6-5).
”J’ai mis un peu de temps à entrer dans le match, avec un peu de pression, voulant bien faire devant le public, puis j’ai su me poser, analysait, ravie, la championne de France Élite 2024. Terminer par une belle flèche, que je ne regretterai pas, c’est top.”
En demi-finale, Sebastian avait été éliminée samedi par la future lauréate, l’Anglaise Healy. Une consolation, si elle en avait besoin, sa médaille de bronze la satisfaisant pleinement.
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