Mercredi soir le quartier de Sain-Césaire a été bouclé. Midi Libre – MiKAEL ANISSET
Une arme de guerre a été probablement été utilisée ce mercredi. ILLUSTRATION
Mercredi 15 janvier, un commando a surgi rue de l’Espérance et a ouvert le feu. Trois blessés dont un homme grièvement touché. Les tirs pourraient provenir d’une Kalachnikov. Les investigations ont été confiées à la police judiciaire
Les policiers multiplient les investigations après la fusillade qui s’est déroulée mercredi 15 janvier à Saint-Césaire, un quartier de Nîmes, situé à l’Ouest de la Ville. Trois hommes ont été blessés dans la séquence de tirs dont un qui a été très grièvement touché. Dans un premier temps, son pronostic vital a été engagé vu la gravité de ses blessures au niveau du thorax. Deux autres hommes ont été touchés au niveau des jambes.
200% Deposit Bonus up to €3,000 180% First Deposit Bonus up to $20,000Trois blessés 22, 23 et 58 ans
Retour sur l’attaque de ce commando qui a débarqué au niveau d’un véhicule, rue de l’Espérance. La scène se déroule aux alentours de 16 h 30 quand un commando, composé de trois hommes, débarque dans un véhicule aux abords d’une autre voiture qui est garée dans la rue. Apparemment, les coups de feu sont tirés quasi immédiatement. Une arme de guerre de type kalachnikov a été utilisée dans l’attaque, les investigations devront déterminer si d’autres armes, comme un pistolet, ont pu être impliquées dans ce raid visant trois hommes, âgés de 22, 23 ans et de 58 ans, a-t-on appris ce vendredi 17 janvier. La séquence de tirs se déroule à proximité du domicile de l’un des blessés qui demeure, à proximité de la rue de l’Espérance. Des impacts de tirs ont été découverts sur un véhicule qui était garé dans le quartier. Ces traces de tirs conjugués aux blessures infligées aux trois victimes laissent penser que les malfaiteurs ont tiré à de nombreuses reprises.
Chauffeur de taxi braqué par un malfrat
Selon nos informations, un chauffeur de taxi qui se trouvait par hasard dans le quartier aurait été visé par un des malfrats qui aurait pointé son arme dans sa direction. Mais le chauffeur aurait réussi à s’enfuir sans que le malfaiteur n’ouvre le feu. Le commando aurait pris la fuite à bord d’un fourgon ou d’une camionnette.
La piste du narcobanditisme
Les investigations cherchent à établir le scénario des tirs : nombre de tireurs, nombre de tirs et l’environnement dans lequel cette attaque s’est déroulée. De source non confirmée officiellement, l’affaire impliquerait des victimes domiciliées à Pissevin. La piste d’un lien avec un trafic de stupéfiants fait partie des axes de travail de la police et semblerait même la piste numéro “un”. L’une des victimes, âgée de 23 ans, serait connue pour sa proximité potentielle avec le milieu du trafic de stupéfiants. L’autre jeune homme aurait également une proximité avec cet univers dans le secteur de Pissevin. Ce nouveau règlement de compte sur fond de narcobantisme semble marquer une reprise en ce début d’année des tensions dans l’univers du trafic de drogue nîmois et des rivalités entre clans des différents gérants des points de deal.
Depuis plusieurs jours, les autorités étaient informées d’une montée en pression et des rivalités dans le trafic de drogue nîmois. Il semblerait que l’enlèvement d’un individu de Pissevin qui, du reste, a été séquestré par des malfrats pourrait éclairer ce climat tendu dans le narcobanditisme. L’affaire de l’homme qui a été retrouvé tué au Clos Gaillard ne serait pas liée à l’épisode de Saint-Césaire.
Police judiciaire, Bac, police technique et scientifique
L’affaire des blessures par balles est supervisée par le parquet de Nîmes et la procureure de la République, Cécile Gensac, qui suit personnellement l’évolution du dossier. Une enquête pour tentatives de meurtre en bande organisée serait ouverte et elle aurait été conjointement confiée aux policiers de la Division de la criminalité organisée et spécialisée DCOS (ex-police judiciaire) de l’Hérault et du Gard.
L’ampleur des investigations a dans un premier temps mobilisé des policiers de la Bac de Nîmes et des équipes de la sécurité publique et aussi de la police technique et scientifique qui ont récolté de nombreux éléments sur les lieux, en l’occurrence de nombreux étuis d’arme de guerre s’apparentant à des projectiles de Kalachnikov. Les investigations se poursuivent ce vendredi avec le spectre d’une réplique potentielle à l’attaque et d’un nouveau cycle de violences dans l’univers du narcobanditisme nîmois.
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