Ce mercredi marquait le dernier jour du procès d’Alès au tribunal de Nîmes. Illustration Midi Libre – MiKAEL ANISSET
Après trois jours de débats, le tribunal de Nîmes a rendu son verdict dans l’affaire du trafic de stupéfiants d’Alès.
Ce mercredi 8 janvier, la salle des assises du tribunal de Nîmes était partagée entre tension et émotion pour ce dernier jour du procès d’Alès. Un procès express, débuté seulement deux jours plus tôt, qui a vu défiler douze prévenus impliqués dans un vaste réseau de trafic de stupéfiants et de violences armées. Après des réquisitions sévères du procureur Quentin Larroque ce mardi 7 janvier, c’était au tour des avocats de plaider la cause de leurs clients avant que ne tombe le verdict, peu après 19 h 30.
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200% Deposit Bonus up to €3,000 180% First Deposit Bonus up to $20,000Pendant toute la journée de ce mercredi 8 janvier, les avocats se sont succédé tour à tour pour tenter de réduire la peine de leurs clients. Me Bigonnet, avocat de Samvel M., a insisté sur le changement de vie de son client, demandant une peine juste tenant compte des “réalités humaines”. “La justice doit sanctionner mais aussi comprendre”, a-t-il plaidé. De son côté, Me Florence Mendez, défendant Yanis N. – contre qui était requis 6 ans de prison –, a mis en avant le droit au silence de son client, soulignant son évolution positive en détention. “Cette chance, il faut la lui donner”, s’est-elle justifiée.
Alors que la journée avançait, chacun y allait de ses arguments. “Il a emprunté le mauvais chemin, mais il peut se réinsérer”, a poursuivi Me Coralie Gay, avocate d’Adel L., auteur de la fusillade du 4 mai 2022 à Saint-Ambroix, cherchant à contextualiser les actes de son client tout en soulignant son jeune âge et l’absence de casier judiciaire avant cette affaire. Tandis que Me Aurélien Vergani, défendant Morad B. et encourant jusqu’à 10 ans de prison, a accusé le procureur de fabriquer un chef de réseau sans éléments concrets.
Les délibérations ont duré plusieurs heures, avant que le tribunal ne délibère dans la soirée. Sur les coups de 19 h 40, dans le box des accusés, les têtes se baissent un petit peu plus alors que les premières peines sont prononcées par Vincent Edel, président du tribunal. Djibril A., figure clé du réseau, est condamné à sept ans de prison et 10 000 € d’amende, assortis d’une interdiction de séjour dans le Gard pendant cinq ans. Morad B., présenté comme le chef du réseau d’héroïnes sur le bassin alésien, écope de sept ans de prison et 20 000 € d’amende.
Ouefie B. et Taieb B. ont reçu une peine identique : 5 ans d’emprisonnement, assortis d’une amende de 10 000 € pour ce dernier. Adel L. a quant lui été condamné à quatre ans de détention et une amende de 5 000 €, tandis que Yanis N. et Mohamed A. ont écopé de trois ans et demi et quatre ans de prison. Lilia B., compagne de Morad B., s’en sort avec un an de prison avec sursis ainsi qu’une amende de 2 000 €, et Samvel M. avec trois ans, dont deux avec sursis et une amende de 3 000 €. Enfin, Yannick C. et Samuel J. écopent respectivement de deux et quatre ans de prison alors que Mounir F. a lui été condamné à sept ans de prison et 5 000 € d’amende.
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