Beaucoup plus lent que le tsunami “aquatique”, le tsunami de glace n’en est pas moins destructeur.
0 𝕏
© LouieLea / Shutterstock 𝕏
Avez-vous déjà entendu parler du “tsunami de glace” ? Ce phénomène naturel aussi impressionnant que destructeur menace les régions froides. Contrairement à son cousin aquatique qui déferle en quelques minutes, il avance lentement mais peut causer des dégâts considérables aux infrastructures côtières. Et de rappeler que la nature reste imprévisible même dans ses manifestations les plus lentes.
Egalement connu sous le nom d’embâcle de glace ou de poussée de glace, ce phénomène se manifeste principalement à la fin de l’hiver et au début du printemps. Lors des périodes de redoux, la couche de glace de surface commence à fondre partiellement, créant des espaces entre les blocs de glace. Sous l’effet des vents violents et des tempêtes, ces morceaux de glace sont poussés vers les côtes, formant progressivement un mur destructeur.
En 1884, Montréal a connu l’un des tsunamis de glace les plus mémorables, immortalisé par des photographies d’époque qui montrent des amoncellements spectaculaires de glace dans les rues de la ville.
200% Deposit Bonus up to €3,000 180% First Deposit Bonus up to $20,000L’accumulation de glace peut atteindre des proportions impressionnantes, s’élevant jusqu’à une dizaine de mètres de hauteur – l’équivalent d’une maison de trois étages – et s’étendant sur plusieurs centaines de mètres. Les dégâts potentiels sont considérables : ponts emportés, bâtiments endommagés et sols raclés par la progression inexorable de la glace.
Les régions les plus touchées sont principalement les zones polaires, particulièrement les côtes de l’Alaska, où les vents violents sont fréquents. Cependant, le phénomène peut aussi toucher les régions plus tempérées : les grands lacs d’Amérique du Nord et même certains lacs alpins peuvent être le théâtre de ces événements spectaculaires.
Face à cette menace hivernale, les autorités et les scientifiques ont développé plusieurs stratégies de prévention :
Les communautés côtières particulièrement exposées ont également adapté leurs infrastructures, en construisant des digues spéciales et en renforçant les fondations des bâtiments situés en zone à risque.
Les scientifiques s’inquiètent de l’impact du réchauffement climatique sur la fréquence et l’intensité des tsunamis de glace. Les variations de température plus brutales et plus fréquentes pourraient augmenter le risque d’embâcles, particulièrement dans les régions arctiques où le réchauffement est plus marqué.
Minister Yannick Neuder made a first stop at the Montpellier University Hospital. Midi Libre -…
Employees of the association, elected officials, representatives of the State, Education and health services, mobilized,…
Interviewed in Complément d’enquête on France 2, Helena Noguerra discussed the condition of women. Without…
Cristina Cordula had an impressive fall during Paris Fashion Week. The fashion queen spoke about…
Ces tombes gauloises pourraient révéler de nouveaux indices sur les rites funéraires de nos ancêtres.…
Le matin, avant de partir travailler, vous laissez tourner votre voiture quelques minutes pour « faire…