Patricia Guerrero, en héroïne incandescente de la liberté. – Mikaël Anisset
La Ballet flamenco de Andalucia, une troupe à la puissante impressionnante. – Mikaël Anisset
Mise en bouche japonisante avec Andrés Marín à Carré d’art. – Mikaël Anisset
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Mise en bouche japonisante avec Andrés Marín à Carré d’art. – Mikaël Anisset
C’est parti pour dix jours de fiesta à Nîmes ! Le Festival Flamenco a débuté avec Andrés Marín et Patricia Guerrero, à la tête du Ballet flamenco de Andalucía.
Andrés Marín aime bousculer les frontières. Pour l’ouverture du festival en accès libre dans le hall de Carré d’art (première bonne idée de ce 35e festival), il trouble à nouveau les codes et les genres, accompagné par les mélodies du saxophoniste Alfonso Padilla. Masque cubiste, éventails, ombrelle et kimono court, le danseur de flamenco s’inspire du butô pour un voyage entre l’Andalousie et l’empire du Soleil levant. Adepte du geste pur, Andrés Marín épouse la philosophie japonaise en restant fidèle à la tradition flamenca, joue avec les ombres pour une cérémonie tour à tour joyeuse et sépulcrale.
Les festivaliers avaient ensuite rendez-vous au théâtre Bernadette-Lafont pour la première grande soirée, avec le Ballet flamenco de Andalucía, accueilli triomphalement. Avec Pineda, Patricia Guerrero donne vie à une héroïne de Federico García Lorca, jeune innocente à la beauté fraîche et sacrifiée.
Dans une atmosphère inquiétante de traque, les combattants de la liberté dansent avec une puissance impressionnante, clament leur amour, leur solidarité. La violence rode, claque, frappe. Elle va emporter son insolente héroïne, dans un duo avec Alfonso Losa. Mais entre les ruines, quelques fleurs poussent encore. Et même aux enfers, la flamme de la liberté va rester incandescente, comme le talent de la jeune danseuse et de sa troupe.
Le festival se poursuit en musique ce vendredi 10 janvier à Paloma, avec deux iconoclastes, le chanteur Nino de Elche et la rencontre entre le duo électrique ZA ! et la figure du flamenco d’aujourd’hui Tomas Perrate.