Au volant de son engin l’homme a détruit plusieurs véhicules et bâtiments. Capture écran X
Après avoir détruit les locaux de son ancienne société et fracassé plusieurs voitures de police, l’homme a finalement été abattu mardi 31 en Allemagne par les policiers qui n’ont pas trouvé d’autres moyens pour stopper sa course dévastatrice.
Un homme de 38 ans a semé le chaos et la dévastation mardi 31 décembre dans la petite ville de Grünsfeld, une petite ville allemande située dans le Bade-Wurtemberg en se lançant dans une attaque dévastatrice sur plusieurs kilomètres contre des bâtiments et des voitures de police au volant d’une pelleteuse jaune, comme le montrent plusieurs vidéos relayées sur X (anciennement Twitter).
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Amokfahrt mit Bagger im Main-Tauber-Kreis.
Dieses Silvester wird komplett eskalieren. Wir haben noch nicht mal 17 Uhr.
Komplett irre. #Silvester2024 pic.twitter.com/QKI1jL3VJs
— Heimatgefühl (@HeimatliebeDE) December 31, 2024
L’individu s’est présenté vers 13 h dans les locaux de la société Pfeuffer GmbH Bau und Container Service et a commencé à détruire systématique les bâtiments et les véhicules qui se trouvaient sur place.
Il écrase une voiture de police
Puis il est parti sur la route en direction de la ville voisine de Tauberbischofsheim, tandis que des voitures de police alertées par des témoins tentaient de lui barrer la route : sans succès, l’homme ayant même écrasé l’une d’elles, coinçant la conductrice à l’intérieur qui par miracle ne sera que légèrement blessée.
La panique a commencé à gagner le secteur, et la police a déployé des barrages routiers pour empêcher les automobilistes de se rendre dans le secteur, où le conducteur fou, surnommé Killdozer par la presse, a continué à détruire des bâtiments le long de son parcours.
La police finit par ouvrir le feu pour le stopper
Au bout d’une quarantaine de minutes, la police a décidé d’ouvrir le feu sur la pelleteuse, faute de pouvoir la stopper autrement. Ils ont dans un premier temps réussi à mettre hors d’usage son bras mécanique, en perçant les conduits hydrauliques, puis ont été contraints de tirer à plusieurs reprises sur le conducteur, qui ne voulait pas stopper sa machine. Il est décédé des suites de ses blessures.
L’enquête tente depuis de percer les motivations de son geste. Cet Allemand avait été licencié un an plus tôt de l’entreprise à laquelle il s’en est pris, et semblait souffrir de difficultés psychologiques depuis : la police ne retient pour l’heure aucun indice orientant vers une piste politique ou terroriste.