Tesla vient de dévoiler sa stratégie radicale pour produire son futur taxi autonome à un prix défiant toute concurrence. L’objectif ? Commercialiser le Cybercab à moins de 30 000 dollars.
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© Presse-citron 𝕏
La dernière annonce de Tesla fait l’effet d’une bombe dans l’industrie automobile. Le constructeur californien compte bien révolutionner le marché des véhicules autonomes en 2026 avec son Cybercab.
Sa particularité ? Un prix inférieur à 30 000 dollars, soit près de 11 500 euros moins cher que l’entrée de gamme actuelle de la marque. Pour atteindre cet objectif ambitieux, les ingénieurs de Tesla ont repensé intégralement leur approche de la conception automobile.
Le responsable de l’ingénierie du projet Cybercab l’a confirmé lors d’une présentation à San Jose : le futur taxi autonome de Tesla comportera environ 50 % de pièces en moins qu’un Model 3.
Cette réduction spectaculaire commence par les éléments les plus évidents. Exit le volant, les pédales, les sièges arrière et leurs portières. Le véhicule se débarrasse de tout ce qui n’est pas strictement nécessaire à son fonctionnement autonome.
Les changements ne s’arrêtent pas là. Tesla pousse la logique minimaliste jusque dans les moindres détails. Le Cybercab ne conserve que trois interrupteurs physiques : deux sur la console centrale et un au plafond pour l’éclairage. Le port de charge traditionnel disparaît également au profit d’un système de recharge par induction, plus simple et nécessitant moins de composants.
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La révolution se joue particulièrement au niveau de la structure du véhicule. Les ingénieurs de Tesla ont réalisé un tour de force en concevant une carrosserie qui ne nécessite que 80 pièces, contre 200 pour le Model Y actuel. Cette prouesse technique s’accompagne d’autres innovations, comme l’adoption d’un toit en métal plutôt qu’en verre.
Ce choix, qui pourrait sembler régressif, offre en réalité plusieurs avantages : une production moins coûteuse, une meilleure isolation phonique et une intégration plus simple dans le nouveau processus de fabrication de Tesla.
Cette quête de simplicité va bien au-delà de la seule réduction des coûts. Moins de pièces signifie moins de risques de pannes, une maintenance simplifiée et des réparations plus abordables.
Cette approche permet également d’optimiser les processus de production et de réduire les délais d’assemblage. Tesla capitalise ainsi sur son expertise en matière d’ingénierie et de production pour créer un véhicule plus efficient à tous les niveaux.
L’aérodynamisme du véhicule bénéficie également de cette cure d’amaigrissement. La configuration à deux places permet d’optimiser le coefficient de pénétration dans l’air, réduisant la consommation d’énergie et augmentant l’autonomie. Cette efficacité énergétique renforcée contribue à diminuer les coûts d’exploitation du véhicule.
Cependant, Tesla doit encore relever un défi majeur : perfectionner sa technologie de conduite autonome. La dernière version du système FSD (Full Self-Driving) montre des progrès encourageants, mais nécessite encore des améliorations significatives avant de pouvoir assurer une conduite totalement autonome en toute sécurité. Le constructeur dispose de moins de deux ans pour tenir sa promesse d’une commercialisation en 2026.
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