Zuck se la joue Musk et accueille le patron de l’UFC au conseil d’administration de Meta

Des changements majeurs sont à venir sur les plus grands réseaux sociaux du monde.

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© Unsplash.com / Dima Solomin 𝕏

C’est un revirement de situation que l’on n’avait pas forcément vu venir. Dana White, le PDG de l’Ultimate Fighting Championship (UFC), rejoint le conseil d’administration de Meta. Une décision s’inscrivant dans le cadre de profonds changements chez le cador des réseaux sociaux, qui se prépare à la seconde présidence de Donald Trump.

Un proche de Donald Trump

L’annonce a été faite ce lundi 6 janvier. Outre Dana White, Charlie Songhurst et John Elkann vont aussi siéger au conseil de la société. Le premier est un investisseur réputé, et ancien dirigeant de Microsoft, quand le second est le PDG d’eXor, une société holding contrôlée par la famille italienne Agnelli, détenant des intérêts dans des géants européens comme Ferrari et Christian Louboutin.

« Dana, John et Charlie apporteront une expertise et une perspective approfondies qui nous aideront à saisir les énormes opportunités qui s’offrent à nous avec l’IA, les objets connectés et l’avenir de la connexion humaine », assure Mark Zuckerberg, le PDG de Meta.

Amateur d’arts martiaux mixtes (MMA), le dirigeant a noué une relation avec White ces dernières années. Sa nomination au sein du conseil décisionnaire de Meta peut toutefois soulever des questions, l’homme étant un proche de Donald Trump, qu’il a soutenu lors de ses trois campagnes présidentielles.

D’autant plus que la semaine dernière, l’entreprise remplaçait Nick Clegg, son responsable des affaires internationales, par Joel Kaplan, un républicain connu pour ses positions conservatrices.

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Une modération qui se rapproche de celle appliquée sur X

Ces initiatives ne sont pas le fruit du hasard. Mark Zuckerberg, dans la ligne de mire de Donald Trump depuis plusieurs années, met toutes les chances à deux semaines de son investiture. Dans la foulée, le PDG a également annoncé d’importants changements dans la politique de modération de Facebook et d’Instagram, marquant un tournant crucial pour les plateformes.

Objectif : promouvoir la liberté d’expression absolue, un concept défendu par Elon Musk sur X (ex-Twitter). Il y a quelques semaines, Zuckerberg allait déjà dans ce sens en admettant avoir trop censuré certains utilisateurs. « Nous allons simplifier nos politiques de contenu et nous débarrasser d’un certain nombre de restrictions sur des sujets tels que l’immigration et le genre, qui sont tout simplement déconnectés du discours dominant », a-t-il expliqué dans une vidéo de 5 minutes.

Une mesure qui s’accompagne par la suppression des « fact-checkers », c’est-à-dire les professionnels qui se consacrent à la vérification de l’exactitude des informations. Selon « Zuck », ils « ont tout simplement fait preuve de trop de partialité politique et ont détruit plus de confiance qu’ils n’en ont créée ». Les équipes de modération de la firme vont par ailleurs déménager depuis la Californie au Texas, à l’image de plusieurs décisions similaires prises par Musk l’année dernière.

Le patron de Meta a également versé 1 million de dollars au fonds d’investiture du président élu, avec l’ambition claire de ne pas être ciblé par sa prochaine administration.

• Dana White, le PDG de l’UFC et proche de Donald Trump, va siéger au conseil d’administration de Meta.
• Mark Zuckerberg a également annoncé d’importants changements dans la politique de modération de ses plateformes, afin de promouvoir une plus grande liberté d’expression.
• Ces décisions permettent clairement au géant des réseaux sociaux de se préparer au mieux au second mandat de Trump.

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